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Emirates se cherche une nouvelle place en région

Après Paris et Nice, Emirates veut lancer un nouveau vol au départ de France. Lyon, Marseille et Toulouse sont en balance.

Pas de pause dans la croissance d'Emirates. En France, la compagnie dubaïote cherche une nouvelle plateforme régionale pour lancer un vol supplémentaire. « Nous n'avons pas encore choisi entre Lyon, Marseille et Toulouse, avance Thierry Aucoc, le nouveau DG pour la France, qui remplace Jean-Luc Grillet nommé vice-président Afrique. Lyon semble inévitable a priori quand on regarde son économie et son bassin de clientèle, qui ne chevauche pas celui de Genève où nous avons lancé en juin un vol quotidien en B777, mais la ville n'est qu'à deux heures de Paris et de CDG ». Toulouse est également bien placé, mais « le faible fonds de clientèle affaires dans la région » est un handicap. Enfin, « Marseille est un vrai outsider avec une clientèle qui n'est pas intéressée par notre offre sur Nice », détaille cet ancien d'Alitalia. « Nous choisirons l'aéroport qui nous permettra de remplir le mieux notre avion », conclut ce DG pragmatique.

Ce qui n'empêche pas Emirates de développer son offre sur la Baie des Anges avec un vol quotidien en A 340 cet hiver, opéré jusqu'alors en A 330. Ce changement de machine apporte à la compagnie, sur cette plateforme, une capacité supplémentaire de 12 %. Roissy-CDG n'est pas en reste.

Le transporteur dispose de quatre nouveaux droits de trafic qu'il peut utiliser à raison d'un par an jusqu'en 2015. La compagnie veut profiter de cet accroissement de capacité pour mieux séduire la clientèle affaires, notamment PME et Grands comptes : « Il faut développer de nouveaux produits et leur proposer des destinations qui sortent de l'ordinaire », annonce Thierry Aucoc. Le loisir haute contribution est également une priorité pour ce transporteur qui a affiché, l'an dernier, plus de 1,5 Md$ de bénéfice. L'Océan indien mais également l'Afrique de l'Est seront préconisés aux vendeurs, notamment les agences de voyages. Dans la stratégie de Thierry Aucoc, les réseaux sont des partenaires privilégiés pour convaincre les clients loisir à haute contribution de goûter « à la qualité de service et d'une flotte âgée en moyenne de 6 ans ». « Ils verront en comparaison que pour d'autres compagnies, le service n'est plus une priorité ».

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