Douceur et nobles se du Vietnam

J’avais déjà effectué de nombreux voyages en Asie, mais je ne connaissais pas le Vietnam. Dès notre arrivée au petit matin à Hanoi, après un confortable vol de 12 heures en classe affaires sur Vietnam Airlines, nous avons été plongés dans l’ambiance trépidante de la capitale.

Une authentique soupe pho avalée en guise de petit déjeuner, et en route pour un tour de ville ! Installés à l’avant de vélos pousse-pousse défilant à la queue leu leu, nous nous sommes rapidement retrouvés immergés au milieu de vagues de deux-roues pétaradants. Notre attelage nous a permis de zigzaguer au plus près des ruelles colorées, parfumées de senteurs d’encens de temples, grouillantes d’une foule animée où les chapeaux de paille coniques sont encore assez répandus. J’ai tout de suite adoré cette ville intense et fébrile et ses habitants, comme ces groupes de jeunes filles riantes, tout en blanc et partant à vélo pour l’école.

Les élégantes de Saigon

Dès le lendemain, nous embarquions à bord d’un vieux ferry, comme si nous étions retournés dans une scène du film Indochine, pour atteindre, à contre-sens du flux des touristes, la baie d’Halong. Depuis longtemps, ce nom me faisait rêver autant que celui des Galapagos, de Zanzibar ou des Seychelles. Dans la jonque paisible, nous avons dégusté d’énormes crevettes et de succulents poissons des pêcheurs de la baie, en contemplant, sur le pont et sous le soleil, un panorama dont on ne peut pas se lasser. Rien ne m’a déçue dans ce paysage grandiose.

Ensuite, d’un coup d’aile (deux heures de vol), nous avons rejoint la capitale économique du Sud, Ho Chi Minh-Ville (Saigon), une agglomération belle, vive et active, avec encore davantage de motos qu’à Hanoi ! Les jeunes femmes élégantes y protègent leur visage avec des masques et leurs bras avec de longs gants pour garder à leur peau la noblesse d’un teint pâle.

J’ai admiré un peuple déterminé

A l’étape suivante, avec l’entrée dans le delta du Mékong, le contraste fut à nouveau saisissant. Après la circulation trépidante, le stress, les klaxons et les bruits de Saigon, nous avons goûté aux lenteurs d’une balade en char à boeufs et aux charmes des marchés flottants dans les bras du delta. Partout flottent de petites barques de commerçants qui s’approvisionnent auprès de plus grosses, qui elles-mêmes se fournissent auprès de très grandes embarcations. Cette plongée dans la vie d’un Vietnam lacustre et rural a été très dépaysante. Comme l’escale dans un petit village spécialisé dans la fabrication de meubles en tek, où nous avons été reçus dans la maison commune par les dignitaires locaux. Malgré la simplicité des gens, je n’ai ressenti NULLe part une impression de pauvreté. Mais partout, j’ai admiré un peuple déterminé et respectable.

Au cours de ce voyage, nous avons profité pour nos hébergements du nec plus ultra du pays, pour l’essentiel les Sofitel Plaza, très bien situés tant à Hanoi qu’à Saigon, et l’hôtel de charme Victoria, très out of Africa à Cantho, sur la route du Delta. Tous nos clients ne pourront pas s’offrir ce niveau de prestations ! Partout, la nourriture a été un plaisir des sens, mêlant parfums et saveurs d’herbes étonnantes. Le summum a été atteint au Spicies Garden, du Sofitel Métropole, le plus bel hôtel de Hanoi, et à L’Olivier, du Sofitel Plaza à Saigon.

%%HORSTEXTE:1%%%%HORSTEXTE:2%%%%HORSTEXTE:3%%%%HORSTEXTE:4%%