Dossier de l’été : Thomas Cook France en mode redressement
Après des mois de tergiversations, le groupe britannique a choisi en mars de ne pas vendre sa filiale française, mais de la restructurer. Plan social, cessions d’activités, refonte des marques : le grand "ménage" est en cours.
Un an d’incertitudes, d’hypothèses et de conjectures. Et puis le 4 mars 2013, le groupe Thomas Cook annonce finalement qu’il conserve sa filiale française, et va la soumettre à un plan de "transformation" pour la remettre sur les rails de la rentabilité.
Les principales mesures de restructuration des activités sont alors dévoilées mi-avril : 172 suppressions de postes, 23 fermetures d’agences, cession des voyages à la carte à Hélion de Villeneuve (qui emporte avec lui les marques Austral Lagons et Secrets ainsi que 28 salariés), repositionnement des marques Jet tours et Thomas Cook, la première devenant exclusivement dédiée à la production et la seconde à la distribution.
Mais le projet de plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) passe très mal auprès des syndicats. Dénonçant la non-conformité de plusieurs dispositions et l’indigence des mesures d’accompagnement proposées, ces derniers ont saisi la justice afin d’en obtenir l’annulation. Jugement attendu le 26 juillet, deux jours seulement après la dernière réunion de préparation du PSE prévue avec la direction.