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La start-up Départ Demain fait évoluer son modèle

La start-up de Michel-Yves Labbé active un nouveau levier de vente de voyages, en se connectant à Orchestra. Sans perdre son âme de dénicheur de vrais bons plans ?

Depuis sa création en 2015, l’application Départ Demain poste deux ventes flash par semaine de séjours à prix cassés en « ultra dernière minute ». « Ce sont des invendus », nous rappelle Michel-Yves Labbé, qui permet ainsi à des TO et autres hôteliers de déstocker, à 7 jours du départ au maximum.

Afin de booster ses ventes et d’élargir sa clientèle, notamment aux familles, le fondateur de Directours a ouvert début janvier une deuxième fenêtre de réservation. Cette fois, le départ est programmé dans les 7 à 21 jours. Cette nouvelle offre, baptisée « Départ (après) Demain » crée un catalogue en continu, entre deux opérations événementielles. « Je pioche dans le flux d’Orchestra », comme toute agence de voyages classique, mais en ajoutant sa propre patine. « J’effectue ma propre sélection, pour ne conserver que les meilleures promotions. J’écris 5 à 6 lignes sur mon produit, avec mon franc-parler habituel. Il m’est déjà arrivé de mettre dans le commentaire d’un séjour ‘hôtel de bonne qualité classé 5* mais prenez-le plutôt pour un 4*, et vous ne serez pas déçus’ ».

Sur le site web, uniquement

La rubrique « Départ (après) Demain n’est pas sur l’application, mais uniquement sur le site, qui a généré l’an passé 50% des dossiers. « Sur l’appli, qui affiche 503 000 téléchargements, nous pourrions faire cohabiter les deux offres. Nous étudions d’ailleurs cette possibilité. Mais au niveau technologique, c’est compliqué et coûteux d’avoir les flux d’Orchestra. » Et la start-up doit aussi veiller à ne pas brouiller son message et son positionnement, jusqu’alors très différenciant. Les prochains mois auront valeur de test pour valider le modèle, et effectuer les bons arbitrages.

Mais au fait, quel est le rythme de ventes de la jeune pousse, qui emploie trois personnes en plus de Michel –Yves Labbé ? « Sur Départ Demain, l’an passé, nous avons fait partir 450 clients par mois en moyenne. Avec Départ (après) Demain, nous devrions bien monter en puissance, avec un panier moyen plus élevé. En volume d’affaires, l’objectif est de plus que doubler. »

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