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Comment l’aéroport de Nantes profite de l’effet Volotea

L’aéroport du Grand Ouest a enregistré en 2013 la plus forte croissance des aéroports français, portée en grande partie par Volotea qui y a installé une base depuis juin 2012.

Nantes–Atlantique a enregistré en 2013 un trafic de près de 4 millions de passagers (3 930 849), en progression de +8,24%.

C’est la plus forte croissance des grands aéroports français l’année dernière, nettement supérieure à la moyenne du trafic en France (+2,43%) et en Europe (+3,2%). Sur les 4 dernières années, la progression atteint 48,3% (soit 320 000 passagers supplémentaires par an en moyenne).

L’ouverture d’une base Volotea, en juin 2012, a participé à cette envolée spectaculaire au moins sur les deux dernières années.

Un partenaire stratégique

"Volotea est aujourd’hui la compagnie qui offre le plus de destinations régulières au départ de la plate-forme", explique Laurent Noirot-Cosson, directeur commercial de l’aéroport. "Elle est devenue un partenaire stratégique avec une offre qui nous a permis de capter de nouveaux clients ainsi que de récupérer des parts de marché par rapport aux aéroports parisiens".

Au départ de Nantes-Atlantique, où elle dispose de 5 appareils (des B717 de 125 sièges et où elle emploie désormais 100 personnes sous législation française), Volotea propose 20 destinations dont 14 inédites.

20% de mieux en 2014

Depuis cet aéroport, elle a transporté 293 067 passagers l'an dernier. Quelque 500 000 sièges (+20%) sont offerts cette année, avec quatre nouvelles destinations (Calvi, Figari, Naples et Fuerteventura).

"Deux tiers des nouveaux passagers de Nantes en 2013, soit 182 350, sont des passagers Volotea", note Carlos Muños, Pdg de la compagnie. La base nantaise assure 37% de l’activité hexagonale de Volotea (présent aussi à Bordeaux où est établie une seconde base), Montpellier et Strasbourg et représente 22% de l’activité totale, précise-t-il.

Une stratégie de diversification

Cette montée en puissance n’est-elle pas trop importante au point de créer une fragile dépendance ? "En nombre de passagers avec 10% du trafic, Volotea est la troisième compagnie de l’aéroport derrière Air France qui représente 40 à 45% de l’activité et EasyJet  à 13-14%. Transavia est juste derrière à la 4eme place à 20 000 passagers près", rassure Laurent Noirot Cosson.

Le volume de trafic réalisé en 18 mois par le transporteur est certes spectaculaire, mais "Nantes-Atlantique a construit sa stratégie sur la diversification. Nous ne sommes  pas dépendant d’Air France à 70% comme d’autres plate-formes. Nous avons peu de trafic vers Paris du fait de la ligne TGV. Et aucune low cost n'occupe le terrain comme c'est la cas pour d'autres aéroports avec Ryanair par exemple". L'effet Volotea est donc "maîtrisé", souligne l'aéroport.

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