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Classement hôtelier : quelques avancées, et autant de réserves

Le Comité pour la modernisation de l’hôtellerie et du tourisme français a décortiqué la nouvelle grille du classement hôtelier officiel. Si certaines avancées sont à saluer, l’association soulève un certain nombre de points restant à améliorer.

Le classement hôtelier en vigueur depuis décembre 2009 sera caduc à compter du 1er avril 2016. En effet, une nouvelle grille de classement officielle a été publiée par arrêté au Journal officiel le 27 janvier dernier. À peine rendue publique, cette nouvelle réglementation a déjà suscité des réactions, comme celles du Comité pour modernisation de l’hôtellerie et du tourisme français.

Parmi les bons points de cette mise à jour du texte de loi, l’association se réjouit du rétablissement d’un article 3 (abrogé par arrêté du 7 mai 2012) afférent aux procédures à suivre par les cabinets de vérification en cas de manquements constatés par l’administration chargée du tourisme.

Les sanitaires privés se généralisent…

Le Comité note également l’augmentation du nombre de points de critères obligatoires à atteindre, mais regrette que celle-ci ne concerne que les catégories 1 et 2* (qui passe respectivement de 165 à 195 et de 206 à 232). Pour les catégories 3 à 5*, le nombre de points est en revanche revu légèrement à la baisse. Le système des critères facultatifs est quant à lui conservé, au grand dam de l’association.

Autre point de satisfaction pour l’association, la généralisation des sanitaires privés dans les catégories 1et 2*. Désormais obligatoires pour toutes les chambres dès la 2e étoile, ceux-ci doivent être disponibles dans au moins 70% des chambres de la catégorie 1*.

… Mais les chambres restent petites

Côté nouvelles technologies, les établissements devront désormais proposer une connexion wifi dans les parties communes et dans les chambres à compter de la catégorie 2*. La gratuité d'Internet reste cependant à l’appréciation de l’hôtelier. Un point que déplore le Comité pour la modernisation de l’hôtellerie et du tourisme français, estimant que le wifi payant est très mal perçu par la clientèle.

Tous les établissements doivent également disposer d’un site Internet, et ce, dès la 1ère catégorie. Les établissements prétendant à 3* ou plus doivent en outre proposer un module de réservation en ligne.

L’association pointe également du doigt les superficies minimum des chambres (de 9,5 à 20 m²), qui n’ont pas évolué depuis le classement de 2009. 

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