Campings.com devient une marque unique
La centrale de réservations fait le ménage dans ses marques, afin d'accélérer son expansion à l’international.
Fondé en 2009 par Olivier Lachenaud et Luc Dayen, Campings.com a réussi à s’imposer comme le leader tricolore de l’intermédiation dans la vente de vacances en campings. "En 2016, on a fait partir 600 000 clients", explique Olivier Lachenaud. Environ 90% de la clientèle de la plate-forme est française.
C’est donc dans une volonté de clarification et d’internationalisation de la clientèle que Campings.com renonce à ses deux autres marques : Camping N°1, la marque destinée aux agents de voyages et aux comités d’entreprise, et Vacances Camping, l’entité dédiée au marché B2C. "On a envie d’être sous une bannière commune, une seule marque, bien plus forte", explique Olivier Lachenaud.
Un site bientôt traduit en 7 langues
Du camping avec parc aquatique aux hébergements insolites type cabanes et autres yourtes, Campings.com référence 1500 établissements en France, en Espagne, en Italie, au Portugal, en Allemagne, aux Pays-Bas ou encore en Belgique. "On cherche l’exhaustivité de l’offre. On aimerait par exemple plus d’adresses en Espagne, en Italie, en Croatie. C’est aussi là que les agents et leurs clients ont besoin de quantité de produits certifiés", estime Olivier Lachenaud.
Car le fondateur de Tati Vacances (en 2001) en est persuadé : la distribution doit s’intéresser aux campings. "Le camping représente 50% des vacances marchandes en juillet/août. Les agences devraient plus s’y intéresser !", juge Olivier Lachenaud. Une brochure imprimée à 130 000 exemplaires sera distribuée aux agences à la fin de l’année. Un nouveau site B2B, plus simple et rapide, sera aussi mis en service cet hiver, accompagné par une série d’événements commerciaux.
En 2018, Campings.com, qui sera bientôt traduit en 7 langues, veut élargir sur tous les fronts. "Les progressions potentielles sur le camping sont très fortes, on en est convaincus", conclut Olivier Lachenaud. Plus d'informations en ligne.