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Brexit : l’inquiétude gagne les compagnies aériennes britanniques

La victoire du Brexit soulève des questions sur l’avenir des compagnies britanniques. La maison-mère de British Airways a d’ores et déjà abaissé ses perspectives financières pour 2016, quand EasyJet espère que le Royaume-Uni continuera de faire partie du marché unique du transport aérien européen.

Coup de tonnerre dans le ciel européen. Qualifié d’"apocalypse" par le patron de Ryanair Michael O’Leary, quelques jours avant le référendum sur la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne, le triomphe du Brexit suite au scrutin du 23 juin est désormais une réalité qui soulève bien des inquiétudes, notamment dans le secteur aérien.

IAG revoit ses prévisions à la baisse

Après l’annonce des résultats, le groupe britannico-espagnol International Airlines Group (IAG), qui détient notamment British Airways, a revu ses perspectives financières à la baisse, a-t-il fait savoir le 24 juin dans un communiqué.

L’an dernier, IAG avait amélioré son bénéfice opérationnel d'environ un milliard d'euros, à 2,335 milliards, grâce à une forte augmentation de son trafic, et s’attendait à "une hausse similaire" en 2016. Désormais, il "ne prévoit plus qu'il augmente autant qu'en 2015".

EasyJet aimerait un statu quo

Annonce similaire chez EasyJet qui a estimé, ce lundi 27 juin, que la décision des Britanniques de quitter l'Union européenne devrait affecter son chiffre d'affaires à hauteur d'au moins 5% sur le second semestre de son exercice décalé.

La low cost masque mal son inquiétude. Si elle a assuré, dès l’annonce des résultats, que le Brexit "n'aura pas d'impact conséquent ni sur [sa] stratégie ni sur [sa] capacité à générer une croissance", elle en appelle au gouvernement britannique et à la Commission européenne afin que le Royaume continue "à faire partie du marché unique du transport aérien européen". Faute de quoi, des restrictions pourraient s’imposer aux compagnies britanniques, freinant leur développement et faisant monter les prix.

Depuis l'entrée en vigueur des accords de ciel ouvert en 1992, le coût des voyages en avion a chuté et les lignes se sont multipliées. A défaut d’un accord global, les transporteurs du Royaume-Uni devront renégocier leurs autorisations de vol avec chacun des pays membres.

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