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Moyen-Orient : Aya veut s’imposer comme le spécialiste auprès de la distribution

Sans oublier de développer sa production dans le reste du monde, Aya profite du retour du Moyen-Orient pour réaffirmer son statut de spécialiste et espère reconquérir la distribution.

Le Jordanie, l’Egypte et la Turquie sont de retour, les Emirats Arabes Unis et le Sultanat d’Oman sont devenus des destinations incontournables : pour Aya, le tour-opérateur filiale du voyagiste KTS Travel, le redémarrage du Moyen-Orient sur le marché français est l’occasion « de s’affirmer comme le spécialiste incontournable de la région, et non pas un TO qui saisit des opportunités ».

En effet, « Aya a toujours maintenu sa production dans ces destinations », affirme Adeline Fiani, qui pilote le voyagiste. Et s’il a dû se diversifier pour traverser les différentes crises ayant secoué le monde arabe depuis 2011, le tour-opérateur réaffirme son intérêt pour son terrain de jeux préféré, avec la publication d’une brochure dédiée étalée sur une centaine de pages. « C’est 35 pages de plus que l’année dernière », souligne Emmanuel Garlès, le directeur de production d’Aya. « C’est là que nous pouvons mettre en avant toutes nos forces ».

Des city-breaks à Istanbul et des croisières dans les Emirats

La Turquie fait son grand retour dans le catalogue, avec des city-breaks à Istanbul et Bodrum, deux circuits en départs garantis et des séjours balnéaires. La Jordanie, devenue la destination la plus vendue par Aya en 2019, accueille deux nouveaux combinés (extension à Jérusalem, ou circuit en Israël), en plus des produits déjà en brochure (circuits, autotours, combiné avec Dubaï, …). Dans les Emirats, sa deuxième destination, le tour-opérateur a signé avec Costa Croisières pour proposer des itinéraires à ses clients. « C’est une option qui permet d’aborder les Emirats Arabes Unis d’une autre façon », estime Adeline Fiani.

« En tant que spécialiste », Aya a également pris des allotements aériens et hôteliers pour l’Exposition Universelle de Dubaï, qui aura lieu en 2020. En Egypte, dont le retour sur le marché français semble durable, le tour-opérateur a rajouté une escapade au Caire (comprenant Alexandrie) et propose de combiner ses différents produits (croisières sur le Nil et sur le lac Nasser, séjour balnéaire à Hurghada, …) à la demande. « Nous sommes ravis que l’Egypte se rouvre au tourisme, même si nous restons prudents sur certaines régions, comme Sharm-el-Sheikh », note Adeline Fiani. « En Egypte, la profondeur de notre production, qui va du séjour 3* à la croisière 5* Luxe, traduit notre expertise et notre montée en gamme », estime Emmanuel Garlès.

Renouer avec la distribution

Une stratégie assumée par le voyagiste, qui lance également de nombreuses destinations sous sa marque « Aya, Désirs du Monde » (Bolivie, Japon, Malaisie, Philippines, …). « Nous avons renforcé notre offre au Maroc, nous ouvrons l’Islande l’été, nous programmons de nouvelles croisières en Norvège (avec Costa) et au Mexique (avec Ponant », … », énumère Audrey Gallais, chef de produit pour Aya Désirs du Monde. Une nouvelle production qui devra également séduire les groupes, qui pèsent pour près de 50% du chiffre d’affaires du TO.

Et qui devra attirer l’attention de la distribution. « Depuis 2011, nous avons un peu fait le dos rond, en attendant que les crises dans le monde arabe se calment », reconnaît Adeline Fiani. Désormais, il est temps de vanter la marque, « qui souffre d’un manque de notoriété ». Pour y parvenir, Aya renforce son équipe commerciale et vient de recruter Sophie Lagrue, passée par Kuoni, pour s’occuper des Groupes, et Sadri Bejaoui, en tant que commercial terrain. Le voyagiste a également noué un partenariat avec Carrefour Voyages pour éditer une brochure commune.

S’il obtient l’appui de la distribution, Aya devrait poursuivre sa croissance. Pour l’exercice 2019, qui prendra fin le 31 décembre, le tour-opérateur table sur un chiffre d’affaires de 35 millions d’euros, contre 25 millions d’euros en 2018.

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