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Avec 50 destinations, Aya pense avoir la bonne taille

Désormais distribué via Orchestra, le TO spécialiste des destinations du Moyen-Orient compte profiter du retour de certaines destinations historiques.

La décennie passée a été délicate pour les voyagistes spécialistes des destinations du Moyen-Orient. Comme les autres, Aya Désirs du Monde a dû se réinventer, et s’ouvrir à de nouveaux terrains de jeu (Asie, Océanie, Amérique…). « Aujourd’hui, nous programmons 50 destinations sur les 5 continents. Et ce chiffre nous semble le bon », explique Adeline Fiani, qui dirige le tour-opérateur. « Nous préférons consolider notre production plutôt que de l’étendre », abonde Emmanuel Garlès, le responsable développement du TO.

D’autant plus que certaines des destinations préférées du voyagiste sont sur le retour. « La Jordanie revient très fort… et ça se voit sur les prix de l’aérien », explique Adeline Fiani. « Pour 2019, en Jordanie, les trois-quarts de notre total passagers 2018 est déjà vendu », ajoute Emmanuel Garlès, évoquant « une croissance à deux chiffres », tant en volume d’affaires qu’en nombre de clients. L’Egypte repart aussi, tandis qu’Oman « sort du lot. Ils font beaucoup d’efforts pour développer le tourisme omanais et ça paye », reconnaît Adeline Fiani.

Avec Orchestra, ça décolle

Hormis les classiques, Aya a monté plusieurs combinés originaux permettant de découvrir les pays du Golfe sur la route de l’Asie ou de l’Océan Indien. Par exemple, le Bahreïn et Thaïlande sont vendus en combinés, comme Abu Dhabi et les Seychelles, mais aussi Oman et Zanzibar. « Ces stop-over dans le Golfe permettent à nos clients de découvrir ces destinations méconnues » mais aussi de bénéficier de bons tarifs aériens, estime Adeline Fiani.

Pour distribuer toute cette production, Aya Désirs du Monde compte notamment sur son référencement chez Orchestra, qui remonte à quelques mois. « C’est indéniable : avec Orchestra, les ventes ont décollé », reconnaît Adeline Fiani. « Il y a la vitrine, mais aussi la technologie, qui facilite la vie des distributeurs. C’est un vrai plus », complète Emmanuel Garlès. Mais Aya, qui veut une image « haut-de-gamme, luxe, circuits et sur-mesure » a aussi rejoint le réseau Virtuoso, encore assez confidentiel en France. « C’est un réseau extraordinaire. Dans les plus beaux hôtels, qu’ils auront aux meilleurs tarifs, nos clients seront reçus comme des VIP », conclut Adeline Fiani.

En 2017/2018, Aya Désirs du Monde a encaissé un chiffre d’affaires de 25 millions d’euros, et séduit 25 000 clients. Aya compte donc sur sa nouvelle brochure, envoyée à un millier d’agences, pour atteindre son objectif de 35 millions d’euros de CA pour 35 000 clients en 2019.

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