Assisteurs : « nous demandons à chacun de faire des efforts »
Les assisteurs promettent de ne pas laisser tomber les voyageurs face à la grippe A. Mais ils demandent aux professionnels du tourisme de faire preuve de souplesse. Et si besoin, de mettre aussi la main au pot.
C’est ce qui s’appelle un cas limite : « certaines compagnies d’assurance envisagent de ne pas couvrir les frais d’annulation des voyages de leurs clients ayant contracté la grippe A en France avant leur départ mais dont la destination finale est un pays en situation d’épidémie », annonce Nicolas Gusdorf, le président du SNSA (Syndicat national des sociétés d’assistance).
Voilà un cas pratique qui illustre le casse-tête juridique que la grippe A est en train de créer. Les assisteurs assurent qu’ils honoreront les obligations prévues par leurs contrats. Mais « il faut aussi que les professionnels fassent preuve de souplesse commerciale, comme lors de précédentes situations de crise », demande Nicolas Gusdorf. Et d’appeler les compagnies aériennes à accepter des reports sans frais ou les TO à prendre en charge, par exemple, l’hébergement de clients qui auraient contracté le virus durant leur voyage et dont les contrats d’assistance excluent la prise en charge en cas d’épidémie.