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Air France-KLM sous la pression du pétrole

Comme les autres transporteurs, le groupe aérien est entré dans une zone de turbulence liée à l’envolée des cours du kérosène.

Les comptes d’Air France-KLM ont viré dans le rouge au cours du dernier trimestre de l’exercice 2007-2008 en raison d’une dégradation de la situation économique mondiale, américaine notamment, et surtout de la hausse des carburants. Notre industrie va être transformée par ce phénomène, mais Air France-KLM a les atouts nécessaires pour faire partie des compagnies qui sortiront renforcées de cette période, a assuré Jean-Cyril Spinetta, président du groupe aérien. Pour tenir ses prévisions au cours du prochain exercice (soit un résultat d’exploitation de l’ordre du milliard d’euros), il mise d’abord sur la montée en puissance des synergies avec KLM, sur la force des hubs de Roissy et Schipol, et sur la bonne répartition de ses marchés et trafics. Le groupe compte aussi sur le dynamisme de la demande en Asie et en Amérique latine. Sans oublier, enfin, sa couverture carburant, jugée bonne pour 2009-2010, car se situant à une moyenne de 94 dollars. La politique d’investissement sera, par ailleurs, maintenue, assure Air France-KLM qui a consacré, l’an dernier, 1,4 milliard d’euros à l’achat d’avions. Le renouvellement de la flotte a permis de sortir les appareils les plus coûteux en terme de maintenance et de consommation de kérosène, souligne Jean-Cyril Spinetta. Cela nous donnera un atout compétitif par rapport à nos concurrents, dans les années à venir.

La reprise d’Alitalia exclue

Si le trafic continue à être dynamique en classe avant, la compagnie commence à ressentir une baisse des volumes à l’arrière en raison de l’impact des hausses carburants sur le prix des billets. Si cette baisse venait à s’amplifier dans les prochains mois, le groupe devrait baisser la voilure dès le programme hiver. Avec un carburant qui représente désormais 35 % des coûts de la compagnie (contre 26 % pour les coûts de personnel), un plan d’économies de 150 ME va, par ailleurs, être mis en place dans les prochaines semaines. Pour les mêmes raisons, tout retour d’Air France-KLM dans le dossier de reprise d’Alitalia est exclu. Le projet de restructuration avait, en effet, été bouclé sur la base d’un baril à 86 dollars… De ce fait, Jean-Cyril Spinetta considère que cette fusion ne serait désormais plus créatrice de valeur pour le groupe. Nous ne souhaitons pas affaiblir Air France-KLM dans la période actuelle. Nous allons nous recentrer sur nos problèmes afin de continuer à faire la course en tête, a conclu le président.

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