Aérien : coup de semonce pour les compagnies 100% affaires
Le transporteur Maxjet vient de se placer sous la protection du chapitre 11 de la loi américaine sur les faillites et a suspendu ses vols.
Un de chute pour les transporteurs tout affaires. Alors que l’Avion Paris-New York d’Elysair vient de fêter sa première bougie et se porte plutôt bien, l’américain Maxjet, qui opérait des vols au départ de Londres vers New York mais aussi Los Angeles et Las Vegas, vient de jeter l’éponge et de se placer sous la protection de la loi américain sur les faillites (l’équivalent de notre redressement judiciaire). Avec peu de chance de reprendre des vols totalement suspendus.
Cette défaillance ne remet toutefois pas en cause le modèle des compagnies tout affaires, Maxjet ayant peut-être eu un peu les yeux plus gros que le ventre en essayant de se diversifier hors de la ligne très rentable de Londres-New York sur des liaisons coûteuses vers l’ouest des Etats-Unis. Les coûts très élevés du carburant ces derniers mois a aussi pesé lourd dans cet atterrissage forcé.