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ADP investit pour améliorer service et contrôles

Le réaménagement des terminaux 2A et 2C permettra de regrouper en un seul point les opérations de contrôle des passagers.

Dans un an, Aéroports de Paris (ADP) inaugurera la nouvelle passerelle reliant les terminaux 2A et 2C de l’aéroport Roissy – CDG, deux ailes qui seront ensuite rénovés d’ici à 2013. Ces travaux s’inscrivent dans un plan d’amélioration de la qualité de service : plus d’espace pour les commerces et les salles d’attente, une meilleure signalisation, un accueil renforcé… et la rationalisation des contrôles. Une des bêtes noires d’ADP, prise en compte « dès les premières réflexions sur ce projet », explique un porte-parole du groupe.

EFFICACITÉ ET FLUIDITÉ EN LIGNE DE MIRE

Le bâtiment qui reliera les deux ailes du terminal 2, utilisés pour les départs long-courriers, rassemblera les quatre anciens points de contrôle dans un même lieu, au sous-sol. L’objectif est de regrouper les personnels, pour plus d’efficacité, et d’obtenir un débit plus fluide grâce à un nouveau mobilier et à une signalisation facilitant le parcours des voyageurs. Malgré la baisse du nombre de postes d’inspection filtrage (PIF), de 18 à 16, et des moyens humains toujours insuffisants, cette nouvelle organisation « doit permettre de diminuer le temps d’attente des passagers », estime ADP. Depuis 2001, la multiplication des fouilles, des obligations et des interdictions ont entraîné la saturation de certains postes en période de grande affluence. Pierre Graff lui-même, président d’ADP, a reconnu qu’il est aujourd’hui « très compliqué de prendre l’avion ».

Bien que des voyageurs témoignent de files d’attente de plus d’une heure, ADP affiche une durée moyenne de 10 minutes pour le passage au PIF et se défausse sur la Direction générale de l’aviation civile (DGAC) : l’attente serait liée au contrôle de la police aux frontières (PAF). C’est effectivement l’État qui décide du nombre de fonctionnaires mis à disposition pour le contrôle des passeports, et la solution proposée pour réduire le temps d’attente sans augmenter les effectifs peine à s’imposer. Le dispositif Parafe, qui permet de « franchir la frontière en quelques secondes » grâce à une vérification automatique de l’identité à partir du passeport et des empreintes digitales, est utilisé par 70 000 personnes. Depuis son lancement en novembre 2009, 24 sas ont été installés, pour un total de 270 000 passages, soit un peu plus de 0,3 % des 85 millions de passagers annuels enregistrés aux aéroports de Roissy et Orly.

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