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A la découverte du Kenya sauvage et balnéaire

Valérie Brunel a débuté sa carrière chez Havas Voyages. A38 ans, elle dirige aujourd’hui une Ambassade Fram située au coeur de la jolie ville d’Arles.

Mombasa, l’océan Indien… Avouez qu’au milieu du mois de novembre, cela fait rêver ! Alors je n’ai pas pu résister lorsque Fram m’a proposé de participer à un voyage d’études au Kenya. Direction la côte orientale de l’Afrique, celle qui fut autrefois autant convoitée par les Arabes que par les Portugais, puis par les Anglais.

C’est à 25 kilomètres de Mombasa, la deuxième ville du pays, que Fram a choisi de labelliser un très bel hôtel à l’architecture locale. Il faut tout de même une bonne heure pour parcourir ces 25 kilomètres ! Construit au bord de l’eau, le Framissima Tiwi Beach jouit d’un emplacement privilégié sur la plage. Dès que l’on pénètre dans l’établissement, une sensation de calme rassure. L’agencement des bâtiments peu élevés, mis en valeur par un jardin tropical particulièrement bien entretenu, et une piscine digne des plus grands palaces, donne à l’ensemble une silhouette agréable. Et le service est à l’avenant. À peine mon sac posé dans le hall que l’on m’a apporté le traditionnel cocktail de fruits exotiques, qui requinque après un long voyage sur East African Safari Air. Avantage de cette compagnie : elle propose un vol direct depuis Paris.

Nous avons débuté par la visite de l’hôtel, qui accueille peu de monde en ce moment. Mon séjour m’a permis de discerner le principal écueil de l’établissement : le peu d’animations, que l’on s’attend pourtant à retrouver avec le label Framissima. Mieux vaut prévenir les amateurs de clubs. Mais la formule en tout inclus est séduisante et la plupart des clients ont semblé parfaitement s’accommoder de la tranquillité des lieux et des bars de survie dispatchés autour de la piscine. Cette dernière est parfaite pour apaiser les courbatures provoquées par les safaris organisés au Massaï Mara ou, plus proche, au parc national de Tsavo, accessible en 2 heures de 4×4. C’est là que nous sommes partis en game drive, durant deux jours. Un régal ! La savane africaine m’a fasciné et la période se prêtait d’autant mieux aux safaris que de nombreuses espèces protégeaient leurs nouveau-nés.

Itinéraire ethnique dans le village de N’Gomongo

A Mombasa, l’eau constitue également une belle réserve animalière. L’île de Wasini, sur laquelle nous avons déjeuné de crabes à la chair formidablement tendre, est le re-fuge d’une faune subaqua- tique riche. Tortues, dauphins, murènes, rascasses, mérous et des milliers de poissons multicolores, que je n’ai pas tous reconnus, y nagent en paix. Les amateurs de plongée en apnée ont de quoi se régaler. Pour les pros, les grands fonds sont plus intéressants !

Et l’Afrique des hommes dans tout ça ? Nous l’avons côtoyée, tant à Mombasa, où les gens sont sympathiques, qu’à N’Gomongo, à quelques encablures de la ville. Ce village, soutenu par l’Unesco, présente les dix tribus les plus importantes du Kenya, à travers un itinéraire ethnique qui emmène les visiteurs de case en case, à la découverte des coutumes et des rites ancestraux. Cette excursion ouvre sur d’anciennes civilisations et offre aux touristes, qui n’ont que rarement le temps de rencontrer les populations, la chance d’enrichir leur connaissance des cultures africaines. En alternant safari, océan et balades sociologiques, cet éductour d’une petite semaine a été très enrichissant.

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