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Face au low cost, Corsair choisit le caviar

"Smart et intermédiaire". Voilà le nouveau positionnement de Corsair, alors qu'actuellement le marché français s’oriente plus vers du low-cost long-courrier.

 

Après le lancement de sa classe premium en 2012, la compagnie propriété de TUI a choisi de monter une nouvelle fois en gamme. "On a déjà rénové tous nos avions, et pour l’instant deux avions ont déjà été équipés en classe business", s’est réjoui Pascal de Izaguirre, le PDG de la compagnie. Elle est disponible sur les vols vers la Réunion et Maurice depuis le début du mois de septembre 2017.

Un confort, service et gastronomie 

Julien Houdebine, directeur du programme et du revenu management pricing chez Corsair, précise : "Cette classe Business sera déployée sur un 3e avion à partir de novembre sur une route antillaise puis elle sera mise en service sur quatre A330 fin novembre vers les autres routes des Antilles et de l'Afrique".

Les clients en Business sur les B747 seront placés à l'avant du pont supérieur privatisé. Les clients auront droit à des sièges lits convertibles équipés d'une tablette avec accès WiFi, d'un casque de qualité et d'une trousse Business. A l'aéroport, profiteront d’une zone d'enregistrement privée, et d’un embarquement prioritaire.

"Pour moi, la classe Business c’est un fauteuil, le divertissement, la tablette, la couverture, mais surtout c’est le service et la gastronomie !", rappelle Pascal de Izaguirre. Pour le service Corsair a d’ores et déjà développé un programme de formation pour 200 membres du personnel navigant.

Face au low cost : caviar et champagne

Et concernant la gastronomie, la compagnie a décidé de frapper fort en proposant deux menus conçus par le célèbre chef Michel Rostang (deux étoiles Michelin), associé à Armen Petrossian, grand spécialiste du caviar. L’un, le menu Signature, est compris dans le prix du billet. L’autre, le menu Prestige, est composé de plats froids d’exception.

Avec 30 grammes de caviar de chez Petrossian, du tarama et du coeur de saumon fondant à souhait, un demi homard breton et sa niçoise de légumes, une assiette de trois fromages (Morbier, Comté et Brie) et un fondant baulois, accompagné de champagne Billecart Salmon, il constitue un niveau de raffinement rarement atteint dans l’histoire de l’aérien . Il sera facturé 55 euros alors qu'il coûte entre 80 et 90 euros à produire.

Ce luxe contraste avec le passé charter de la compagnie, dont l'image colle encore parfois à la peau de Corsair. "Nous ne voulons ni être une low cost, ni une compagnie Premium comme celles du Golfe. Notre positionnement est intermédiaire. C'est celui d'une compagnie 'smart' " a conclu Pascal de Izaguirre.

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