Une agence nationale pour soutenir les grands événements

Promoteur du Festival du film américain et de l’activité événementielle à l’échelle nationale avec l’association France Congrès, qu’il préside depuis 2002, Philippe Augier a remis le rapport commandé par Nicolas Sarkozy en octobre 2008. Alors que la concurrence internationale se fait de plus en plus rude sur un segment de marché qui subit la crise, le rapport souligne, une fois de plus, l’importance des retombées économiques des grands événements (6,3 % du PIB en 2007 et 1,8 million d’emplois directs et indirects) ainsi que leur impact immédiat et durable en terme de notoriété pour une destination, qu’il s’agisse d’événements à caractère culturel, sportif (on se souviendra de l’effet Coupe du monde de football, mais aussi de l’échec de Paris pour les JO de 2012), tout comme les salons d’envergure et congrès internationaux, sur lesquels la capitale est fortement positionnée. Les pistes de réflexion du rapport portent sur les secteurs d’opportunité tels que l’environnement et le développement durable, la santé ou les nouvelles technologies. D’autres filières d’excellence ne sont pas en reste.

SUR LE MODE DU GIE

Pour porter cette stratégie, Philippe Augier recommande ainsi la création d’une Agence nationale pour les grands événements, interface entre acteurs privés et pouvoirs publics, mais également structure d’aide aux candidatures. C’est le principe du GIE qui semble le plus adapté, avec un mode de gouvernance global et simplifié : un conseil d’administration, un comité opérationnel, un réseau d’experts, sans oublier la création d’un club d’entreprises prêtes à s’engager sur les projets de demain.