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Pourquoi les vols vers le Qatar vont se multiplier (et coûter moins cher)

Le 4 mars 2019, la Commission européenne et l’État du Qatar ont paraphé un accord de transport aérien, le premier accord de ce type entre l’Union Européenne et un partenaire de la région du Golfe.

Finalement, au bout de huit ans de négociations, l’Union Européenne (UE) et l’Emirat du Qatar ont réussi à boucler un accord historique pour le transport aérien.

Cet accord signifie que les compagnies aériennes des 28 pays membres de l’UE pourront librement ouvrir des lignes vers Doha. De son côté Qatar Airways pourra renforcer son réseau européen, sans restriction, sans avoir à renégocier des droits de trafic. Cet accord de ciel ouvert est le premier conclu par l’Union européenne avec un des membres du Conseil de coopération du Golfe qui regroupe l’Arabie Saoudite, le Sultanat d’Oman, le Koweït, Bahreïn, les Emirats arabes unis et le Qatar.

Un accord qui pose question

Cet accord est étonnant quand on sait la fronde menée par des compagnies comme Air France-KLM, ou Lufthansa, contre les compagnies du Golfe, accusées de concurrence déloyale. D’autant plus étonnant, que l’Union européenne avait proposé, l’an dernier, d’ouvrir une enquête sur la base d’une plainte d’un Etat membre.

En effet, les transporteurs européens et ceux du Golfe n’ont pas du tout les mêmes charges. Les compagnies européennes sont majoritairement détenues par des capitaux privés, les compagnies du Golfe ont un statut public et appartiennent à leur Etat qui, peuvent les renflouer en cas de défaillance.

Un accord progressif

Son entrée en vigueur est attendue d’ici la fin de l’année 2019, l’accord devant être ratifié par chaque pays membre avant de prendre effet probablement au dernier trimestre. L’ouverture progressive du marché se fera sur une période de cinq ans pour la Belgique, l’Allemagne, la France, l’Italie et les Pays-Bas.

Doit également être mis en place un code de bonne conduite pour permettre une « concurrence loyale, avec des mécanismes d’exécution rigoureux afin d’éviter les distorsions de concurrence et les abus ».

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