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Orly : 50 ans et des idées plein le tarmac

Après près de deux décennies à l’ombre de Roissy-CDG, l’aéroport du sud parisien veut entamer une nouvelle existence.

En 1961, le premier vol commercial se posait sur une des pistes de Paris-Orly, à 14 kilomètres de la capitale. Jusque dans les années 90, l’aéroport du sud parisien va rester la principale plate-forme de Paris. Mais avec l’idée d’Air France de faire son hub à Roissy-CDG, la tendance s’inverse. À partir de 1992, Orly se retrouve rapidement réduite aux vols métropolitains, vers le Maghreb et les Dom-Tom.

Passé le cap de la cinquantaine, l’aéroport veut désormais entamer une nouvelle vie. Côté transporteurs, de nouvelles compagnies commencent à s’y poser : Transavia et L’Avion/OpenSkies en 2007, Pegasus Airlines en 2010 puis, plus récemment, Air Asia X. Orly serait-il en train de suivre la piste d’un aéroport low cost ? « Pas précisément, British Airways est aussi présente depuis janvier », se défend Valérie Senentz, la directrice d’Orly sud. « Mais il est clair que nous souhaitons développer les vols internationaux moyen et long-courriers ». Pour convaincre de nouvelles compagnies, elle avance les atouts d’une petite structure comparée à la pieuvre de Charles-de-Gaulle. « Plus de 90 % des avions sont au contact, nous avons des temps de roulage de six minutes en moyenne, comptant parmi les plus courts d’Europe et les rotations peuvent se faire en moins de vingt minutes », énumère-t-elle.

De plus, des projets ont été lancés pour rompre avec une image vieillotte et faire évoluer les infrastructures : le salon Icare a déjà été doublé, une salle d’embarquement au large va être inaugurée dans le courant de l’année, ainsi qu’un nouvel espace d’accueil des passagers au centre du hall sud, la voirie repensée…

DES OBSTACLES À DÉPASSER

Mais il faut encore contourner plusieurs inconvénients. À commencer par un couvre-feu qui limite les vols de nuits ou matinaux auquel s’ajoute le plafonnement du nombre annuel de mouvement d’avions, actuellement fixé à 250 000. « Il reste pourtant des slots libres », poursuit Valérie Senentz. Mais la majorité de l’activité de l’aéroport est aujourd’hui concentrée entre 10 et 14 h. « Nous travaillons avec les compagnies aériennes pour leur monter comment adapter leur plan de vols en dehors de cette tranche horaire. Par ailleurs, l’ouverture d’une gare TGV à Orly – d’ici 2020 – permettra de libérer des slots, le train se substituant alors à l’avion pour rejoindre la province.

Ce projet s’inscrit dans le Grand-Paris et le désenclavement d’Orly, avec le prolongement des lignes de métro 7 ou 14, cela reste à trancher. Car aujourd’hui, Orly a beau être plus proche de la capitale que Roissy, il est également beaucoup plus difficile de s’y rendre en transport en commun.

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