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Omicron : l’aérien et le voyage reprennent des couleurs en Bourse

Pour sa première séance de l’année, la Bourse de Londres a vu plusieurs entreprises du tourisme rebondir alors que les craintes quant à l’impact du variant Omicron semblent s’atténuer.

Enfin une bonne nouvelle ? Si ces 24 derniers mois invitent pour le moins à un optimisme prudent, voilà en tout cas un signal positif que les pros du tourisme apprécieront sans doute. Mardi matin, le secteur aérien s’envolait à la Bourse de Londres pour la première séance de l’année. IAG, maison mère de British Airways et Iberia, a notamment bondi de plus de 10%, alors que les craintes liées aux variants reculent. Peu après 08H30 GMT (09H30 à Paris), IAG s’envolait de 10,19% à 157 pence, entraînant le FTSE 100, principal indice de la place londonienne, qui progressait de 1,12% à 7467,15 points et s’approchait de ses niveaux pré-pandémie.

La fin de la pandémie en vue ?

La compagnie EasyJet grimpait quant à elle de 7,30% à 596,6 pence et le groupe industriel Rolls-Royce, spécialiste de moteurs d’avion prenait 3,96% à 127,74 pence. Le secteur du voyage était lui aussi en forte hausse mardi matin, Carnival gagnant 8,40% à 1.499,80 pence tandis que TUI montait de 6,83% à 247,20 pence. « Malgré l’augmentation continue des cas d’Omicron, il y a une conviction de plus en plus répandue que le variant est moins mortel même s’il est plus transmissible, notamment pour les personnes ayant reçu trois injections », estime Richard Hunter, analyste d’Interactive Investors.

« L’impact du variant sur la reprise économique mondiale pourrait s’avérer moins dommageable qu’on ne le craignait auparavant », a-t-il ajouté.

Si à l’heure actuelle le nombre des contaminations explose pour atteindre des niveaux encore inédits dans de nombreux pays, certains scientifiques estiment que le variant Omicron entraîne des symptômes moins sévères que les précédents variants et moins d’hospitalisations. A terme, il pourrait devenir un virus banal. Au Danemark, l’épidémiologiste en chef de l’Institut National du Sérum a même annoncé « la fin de la pandémie dans deux mois » et le retour prochain à la vie normale. « Cette cinquième vague sera peut-être la dernière » affirmait de son côté Olivier Véran dans le Journal du Dimanche du 2 janvier, rapportant que le variant Omicron, entraînait trois fois moins de formes graves que le variant Delta. Son extrême contagiosité pourrait entraîner une immunité renforcée, explique dans cette interview du JDD le ministre de la Santé.

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