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Nîmes planche sur un projet de parc d’attractions

Les élus de la métropole nîmoise montent un projet de parc d’attractions sur le thème de Rome. Objectif : 500 000 visiteurs dès la première année.

Un parc d’attractions sur le thème de la Romanité pourrait ouvrir ses portes à quelques pas de la future gare TGV de Nîmes Manduel-Redessan (ouverture prévue en 2019). Ce serait l’une des pierres angulaires du projet d’aménagement urbain Magna Porta, porté par la métropole nîmoise.

Les élus locaux veulent ainsi valoriser l’histoire locale et le patrimoine romain des environs (les arènes de Nîmes, le pont du Gard, la Maison Carrée, la Tour Magne, …) en proposant un site mêlant pédagogie – à travers un chantier de fouilles par exemple -, spectacles vivants, attractions traditionnelles et numériques permettant de se replonger dans l’époque romaine.

Un investissement 50 à 70 millions d’euros

Si le marché des parcs de loisirs en France a atteint la maturité – 30 millions de Français ont visité un parc d’attractions en 2015 pour un volume d’affaires de 2 milliards d’euros -, les élus nîmois estiment que le sud de la France n’est pas assez bien doté, et ce malgré la présence de grands noms (Marineland) et l’ouverture prochaine du parc Spirou, près d’Avignon. Aucun parc de la région n’a choisi l’angle de l’histoire et de la culture.

Le parc d’attractions, qui serait exploité par un opérateur privé selon le montage financier imaginé, pourrait accueillir plus de 500 000 visiteurs dès sa première année d’activité, pour un investissement initial de 50 à 70 millions d’euros. A moyen terme, les porteurs du projet ambitionnent de faire du parc de la Romanité une référence à l’échelle française et européenne. Ils misent notamment sur un thème porteur et inédit en Europe et l’accessibilité du site, relié à la future gare par une passerelle piétonne et proche des autoroutes A9 et A54 et de l’aéroport de Nîmes-Garons, desservi notamment par Ryanair.

Le projet n’en est qu’à ses balbutiements, mais devrait s’accélérer après la création d’une zone d’aménagement concertée (ZAC) espérée à la fin 2018. Pour l’heure, les élus locaux continuent de réfléchir en utilisant les études de marché et de faisabilité réalisées par le cabinet Horwarth HTL pour le compte de Nîmes Métropole.

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