Retrouvez l'actualité du Tourisme pour les professionnels du secteur tourisme avec l'Echo Touristique : agences de voyages, GDS, prestataires spécialisés, voyagistes

New York : taxi, Uber, Lyft… le prix des courses s’est s’envolé

Si New York est connue pour le coût de la vie, jusqu’à présent les courses en taxi ou en VTC restaient relativement abordables. Mais cette époque pourrait être révolue, suite à deux décisions de justice rendues en fin de semaine dernière.

Depuis samedi dernier à minuit, toutes les courses à Manhattan (New York) sont augmentées d’une taxe forfaitaire de 2,5 dollars pour les taxis jaunes traditionnels et 2,75 dollars pour les VTC. Cette augmentation est destinée à financer (en partie) la modernisation du métro et à désengorger les rues de la première ville américaine.

Initialement prévue pour s’appliquer au 1er janvier, cette taxe était bloquée par les chauffeurs et propriétaires de taxis jaunes. Celle qu’ils surnomment la « taxe du suicide » pourrait, selon eux, finir d’étrangler la profession, déjà fragilisée par l’arrivée massive d’Uber, Lyft ou encore Juno sur le marché.

Mais une juge new-yorkaise, sans trancher sur le fond, a levé jeudi 31 janvier ce blocage. Et l’Etat de New York a annoncé vendredi que tous les taxis et VTC roulant dans une grande partie de Manhattan devraient appliquer la taxe dès le samedi.

Nouvelle taxe… et salaire minimum !

Une taxe qui s’ajoute à l’entrée en vigueur, dès ce vendredi, d’un salaire minimum de 17,22 dollars par heure pour les chauffeurs de VTC. Ce qui devrait de facto entraîner un surcoût. L’effet exact de ce salaire minimum pour les clients des VTC reste à confirmer mais, selon une étude préalable, elle pourrait relever le prix des courses de 3 à 5%.

Ce montant doit leur garantir, hors frais, l’équivalent du salaire horaire minimum de l’Etat de New York, soit 15 dollars de l’heure. Il devrait se traduire par une augmentation annuelle moyenne de 9600 dollars par chauffeur.

Interdiction de nouvelles licences VTC

Une mesure sociale qui faisait elle aussi l’objet d’une demande de blocage par Lyft et Juno, deux concurrents d’Uber qui affirmaient qu’elle les désavantagerait par rapport au leader du marché. Mais la juge Andrea Masley a refusé vendredi de reporter l’entrée en vigueur de ce salaire minimum.

Elle a néanmoins autorisé Lyft et Juno à placer les fonds correspondant à cette augmentation sur un compte bloqué, en attendant une audience sur le fond fixée au 18 mars.

Combiné au gel pour un an des nouvelles licences de VTC, également annoncé en août, la mairie espère ainsi aider les taxis traditionnels à se maintenir face aux VTC, après huit suicides de chauffeurs professionnels l’an dernier.

Les commentaires sont fermés.

Dans la même rubrique