Low cost vs compagnies traditionnelles : des frontières qui s’estompent
D’un côté, les compagnies aériennes traditionnelles, pour rogner leurs coûts, s’inspirent des pratiques des low cost. De l’autre, les compagnies à bas coûts se développent en repensant sans cesse leurs modèles… Entre les deux approches, les frontières seraient-elles en train de se brouiller ? Décryptage.
Fini le plateau repas gratuit à bord des vols Air France ? À compter de janvier 2025, sur les liaisons moyen-courriers vers Lisbonne et Helsinki, la compagnie mettra en place un nouveau modèle de restauration à bord payante en classe économie, épargnant cependant la classe business.
Y-a-t-il encore des différences, dès lors, entre un vol effectué avec Air France et le même sur easyJet ? Entre les deux types de transporteurs, les limites sont-elles en train de s’estomper fortement ? Sans doute, en tout cas sur le moyen-courrier, répondent en choeur les observateurs du secteur.
L’initiative récente d’Air France, qui suit les exemples de Lufthansa ou de British Airways, n’est pas sans rappeler les stratégies des compagnies à bas coûts, grandes concurrentes sur les courtes liaisons, chez qui tous les extras à bord sont payants. Et, plus globalement, on ne compte plus ces dernières années chez les grandes compagnies aériennes mondiales les stratégies empruntées aux transporteurs à bas coûts, des services payants à bord aux ventes de billets sans bagages en passant par l’opérationnel.
Pour lire l’ensemble de cet article (avec les interviews de Jean-Louis Baroux d’APG et de Reginald Otten d’easyJet, ainsi qu’un focus sur Southwest), veuillez vous identifier avec votre compte si vous avez déjà un abonnement à L’Echo touristique OU abonnez-vous.