Liban et Israël : le point sur les vols depuis Paris
[MISE À JOUR LE MARDI 8 OCTOBRE] En plein embrassement au Proche-Orient, les compagnies aériennes, dans leur quasi-totalité, ont suspendu leurs vols de et vers Beyrouth et pour Tel-Aviv. Paris-Beyrouth en vol commercial reste toutefois toujours faisable.
[ARTICLE MIS À JOUR MARDI 8 OCTOBRE]
Alors que la situation se tend chaque jour un peu plus au Liban et plus généralement au Proche-Orient, les compagnies aériennes continuent d’adapter leurs programmes de vols.
Air France, qui avait d’abord annoncé suspendre ses vols vers Beyrouth « jusqu’au 1ᵉʳ octobre inclus » puis jusqu’au 8, indique maintenant que la ligne reste suspendue au moins jusqu’au 26 octobre inclus, en raison de la situation sécuritaire à destination. Pour Tel-Aviv, les vols sont pour l’instant suspendus jusqu’au 15 octobre inclus.
La reprise des liaisons avec Beyrouth, suspendues depuis le 18 septembre, « restera soumise à une évaluation quotidienne de la situation sur place », précise Air France.
Transavia France, de son côté, dessert habituellement Beyrouth depuis Paris-Orly, Lyon et Marseille, et Tel-Aviv depuis Paris-Orly et Lyon. Toutes ces lignes sont mises en suspens.
« Les clients concernés seront avisés individuellement et des solutions de report ou de remboursement leur seront proposées », a souligné Air France.
Paris-Beyrouth reste possible
Plus généralement, ces derniers jours, la quasi-totalité des transporteurs aériens desservant Beyrouth ont indiqué suspendre totalement leurs vols jusqu’à nouvel ordre : Lufthansa, Swiss, Air Algérie, Aegean, Saudi, Kuwait Airways, EgyptAir, Royal Jordanien, Turkish Airlines, Iraqi Airways, Pegasus, Cyprus, Royal Jordanian ou encore Etihad. Les dernières compagnies étrangères qui desservaient encore Beyrouth, à savoir Iran Air et Iraqi Airways, ont finalement indiqué ces dernières heures qu’elles suspendaient leurs liaisons.
À noter que certains gouvernements, comme celui du Canada ou de l’Australie, ont affrété ces derniers jours des avions de ligne pour procéder à des évacuations de leurs ressortissants sur place.
Seule Middle East Airlines (MEA) opère encore des vols commerciaux depuis et vers Beyrouth. La compagnie nationale libanaise vole entre autres chaque jour vers Paris-Charles de Gaulle, mais aussi vers Genève, Bruxelles, Londres, Francfort, Milan… Malgré la situation dans la banlieue sud de Beyrouth, où se trouve l’aéroport, tous ces vols continuent d’être opérés, d’après les données de Flight Radar 24.
Air France annule aussi ses vols vers Israël
Côté israélien, après avoir maintenu jusqu’à présent ses vols vers Tel-Aviv, Air France a annoncé annuler ses vols vers Israël jusqu’au 15 octobre inclus.
De nombreuses autres compagnies avaient déjà annoncé ces derniers jours faire de même : Wizzair, Aegean, LOT, Iberia, British Airways, Lufthansa, Swiss, Austrian, airBaltic, ITA Airways, Austrian, Brussels Airlines ou encore Azerbaïdjan Airlines, d’après un recensement d’Air plus news.
KLM, la compagnie néerlandaise, est allé plus loin début octobre en suspendant toute desserte vers Israël jusqu’à la fin de l’année, tandis que l’allemande Lufthansa a annoncé prolonger la suspension de ses vols vers Beyrouth jusqu’au 30 novembre, Tel-Aviv jusqu’au 31 octobre et maintenu l’interruption de ses liaisons vers Téhéran jusqu’au 14 octobre inclus.
« Éviter les espaces aériens libanais et israélien »
L’Union européenne, samedi 28 septembre, a recommandé aux compagnies aériennes d’éviter les espaces aériens libanais et israélien, à tous les niveaux de vol, et ce jusqu’au 31 octobre.
Chez Air France, la suspension des vols avait commencé après l’explosion simultanée à travers le Liban de bipeurs utilisés par des membres du mouvement islamiste libanais Hezbollah, faisant au moins neuf morts et quelque 2 800 blessés, dans une opération que le groupe pro-iranien a attribué à Israël.
Israël a commémoré lundi 7 octobre le 1ᵉʳ anniversaire de l’attaque la plus meurtrière de son histoire, son Premier ministre Benjamin Netanyahu promettant que les guerres menées contre le Hamas à Gaza et le Hezbollah au Liban empêcheraient Israël de revivre les violences du 7 octobre 2023.
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p class= »p1″>La guerre à Gaza et au Liban s’accompagne d’une escalade entre Israël et l’Iran, allié du Hamas et du Hezbollah, alors qu’Israël a menacé de riposter après le tir de 200 missiles le 1er octobre contre son territoire, faisant redouter un embrasement au Moyen-Orient.