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Les low costs restent à la porte du Caire

Malgré un accord bilatéral entre l’Égypte et le Royaume-Uni, easyJet ne peut toujours pas se poser sur l’aéroport de la capitale.

La révolution égyptienne n’a pas encore assoupli les conditions d’accès à l’aéroport du Caire pour les compagnies étrangères. Easyjet en fait actuellement les frais. L’Égypte et le Royaume-Uni ont pourtant conclu, en octobre dernier, un nouvel accord bilatéral étendant le nombre de vols entre Londres et Alexandrie ou le Caire de 11 à 14 fréquences hebdomadaires et un maximum de 4 500 passagers. De plus, British Airways et BMI ne sont, selon l’accord, désormais plus les seules compagnies britanniques à pouvoir accéder au Caire : easyJet a aussi obtenu deux slots hebdomadaires. Ses premiers vols étaient prévus dès novembre dernier. Mais c’était sans compter avec l’aviation civile égyptienne qui, à ce jour, n’a toujours pas délivré à la compagnie l’autorisation de se poser sur l’aéroport.

« UN SIMPLE RETARD »

« Un simple retard », assure-t-on du côté d’easyJet. « Les négociations avancent, mais avec la révolution les Égyptiens ont eu d’autres priorités », explique ainsi Céline Prenel, chargée de la communication. Sur les bords du Nil, la situation ne semble pourtant pas si simple. Selon plusieurs professionnels du tourisme égyptiens, c’est le modèle low cost en lui-même – mono-classe et restauration à bord payante – qui déplaît à l’aviation civile. Aujourd’hui rares sont d’ailleurs les compagnies à bas coûts qui ont accès au tarmac cairote. Seules Meridiana au départ de Milan-Malpensa, Air Berlin de Munich ou Jazeera Airways de Koweit City y opèrent. Et encore, elles se sont souvent éloignées du modèle low cost de base, offrant soit une business class, soit des prestations à bord gratuites, quand ce n’est pas les deux.

D’accord, donc, pour laisser une easyJet, une Ryanair ou une Transavia desservir au départ des capitales européennes des destinations touristiques comme Sharm-el-Sheikh, Louxor ou Hurghada. Mais sur les routes comme Londres-Le Caire qui génèrent d’un côté un important trafic égyptien, de l’autre un important trafic affaires, ce n’est plus la même histoire. L’aviation civile ne voudrait pas que cette manne pour Egyptair soit captée par des transporteurs aux prix d’appel beaucoup plus alléchants. D’autant qu’easyJet s’intéresse de plus en plus à la clientèle affaires. À moins que le nouveau régime ne mette là aussi bon ordre.

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