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L’édito de Dominique Gobert : soyons sérieux, pour une fois

En replongeant dans mes vieux grimoires, j’ai retrouvé d’anciennes maximes lesquelles, finalement, me paraissent encore d’une actualité flagrante…

Ainsi, au gré des pavés qui volaient dans les rues de Paris, vers 1968, un beau mois de mai, fleurissaient quelques idiomes… « Sous les pavés, la plage » (prémonitoire pour Dame Dalgo qui creuse désespérément la capitale en espérant sans doute y trouver du pétrole). Et surtout, « il est interdit d’interdire ».

Faudrait quand même pas employer ce terme n’importe comment.

Ainsi, Greenpeace, cette organisation particulièrement active dans la lutte environnementale et pour la défense des animaux (fort honorable au demeurant) veut aussi interdire.

Pour le moment, ça se passe en Batavie. Greenpeace Pays-Bas aurait mené une étude selon laquelle le nombre de vols privés effectués sur les neuf premiers mois de2022 depuis les aéroports de Rotterdam et Schiphol (et retour) aurait dépassé l’ensemble de ces mêmes vols effectués en 2019. « Cette utilisation de plus en plus fréquente de ce transport de luxe est responsable d’émissions de gaz à effet de serre équivalentes à celles de près de 40 000 voitures par an ».

Dominique Gobert, éditorialiste

Et de conclure, «il faut arrêter ça, nous plaidons donc pour l’interdiction des vols privés ».

Interdire. Le grand mot est lâché de la part de gens qui, en théorie, représentent davantage une certaine notion de l’humanité, ouverte vers la réflexion et la recherche d’un monde plus adapté.

Honnir l’aviation privée ? Pas une solution, même si l’utiliser pour aller à Majorque ou Ibiza peut paraître un peu bizarre.

Il existe des solutions, sans pour autant brandir, telle Madame Borne, le redouté « 49-3 ». Puisque ces vols, sont considérés par Greenpeace comme étant « de luxe », il suffirait de contraindre, en toute sérénité, les compagnies privées (ou les utilisateurs de vols privés) à utiliser ces nouveaux carburants de synthèse.

Totalement non polluants, mais trois fois (au moins) plus chers.

J’aimerais savoir avec quel carburant navigue Greenpeace lorsqu’il vogue à travers les mers…

Je conclurais sur cette dernière remarque émise par Greenpeace, que je cite in extenso : « nous voulons que l’industrie aéronautique arrête de polluer et ait enfin des objectifs climatiques ». 

« La première étape consiste à supprimer les vols courts et les jets privés de luxe pour les riches. (…) Les passagers voyageant en classe affaires occupent également beaucoup d’espace dans les avions. Selon l’étude, si la classe affaires était remplacée par des sièges réguliers, beaucoup plus de passagers pourraient prendre place dans les appareils. »

Et si ma tante en avait, on l’appellerait mon oncle !

Soyons sérieux…

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