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Le tourisme de shopping est à la mode

Depuis quelques années, la mondialisation et l’émergence d’une nouvelle clientèle font du lèche-vitrines une motivation principale de voyage.

« I love NY » : qui n’a jamais vu un t-shirt ou un mug au célèbre logo ? Si la marque touristique de New York est un modèle de réussite, générant une grande partie des 8 milliards de dollars dépensés en shopping chaque année dans la ville, le tourisme de shopping ne s’adresse pas qu’aux acheteurs de souvenirs. Selon une étude publiée par l’OMT (Organisation mondiale du tourisme), faire du lèche-vitrines est même une motivation principale de voyage.

Et les offices du tourisme l’ont bien compris. Ils multiplient les opérations pour améliorer l’expérience shopping et capitaliser sur l’image de la destination. Les touristes chinois viennent par exemple chercher à Paris le savoir-faire à la française, synonyme de raffinement, et les prestigieuses enseignes. Avec 59 euros d’achats quotidiens, ils sont les plus dépensiers dans la capitale et peuvent désormais télécharger des applications mobiles (en chinois) ou se procurer des « guides shopping à Paris » spécialement édités pour eux. D’ici à 2015, l’OMT estime que 100 millions de touristes chinois voyageront à travers le globe, 200 millions en 2020.

Une révolution industrielle

Un bouleversement considéré comme une révolution industrielle comparable à l’invention du vol commercial par certains observateurs. Et une manne financière qu’il faut saisir. Car les touristes issus des BRIC, au fort pouvoir d’achat, sont des adeptes inconditionnels du tourisme de shopping. Chinois, Russes et Brésiliens font même partie du TOP 5 des nationalités les plus dépensières à Paris. Et, au global, 92 % des touristes interrogés sont satisfaits de la diversité de l’offre. L’Office de Tourisme de Paris tente donc de renforcer l’attractivité de la capitale en s’appuyant, notamment, sur son Paris Shopping Book, édité et actualisé chaque année en français et en anglais, ou sur la mise en place de réductions temporaires sur une sélection de magasins partenaires. Un dispositif qui semble léger comparé au Malaysia Mega Sale Carnival, organisé chaque année depuis 1990 à Kuala Lumpur. Aux soldes géants s’ajoutent des réductions sur l’hôtellerie, la restauration, les transports ou les sites touristiques. L’opération génère 6 milliards de dollars, un tiers des recettes touristiques annuelles de la ville, qui a intégré le Top 12 des destinations shopping.

Un tour de force qui prouve l’importance du tourisme de shopping pour les voyageurs de la zone Asie/Pacifique. Ceux que devront capter, entre autres, Paris, Londres, Milan ou New York pour ne pas se faire ravir le statut de « capitales de la mode » par Hong Kong ou Bangkok.

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