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Australie : le récit d’un voyage de noces en plein Covid-19

C’est le 6 mars 2020 que deux jeunes mariés français s’envolent pour l’Australie. Un voyage de noces vite rattrapé par le coronavirus.

« Tout juste mariés, nous réservons sur Voyage Privé un combiné Australie / Bali grâce aux dons de nos généreux invités. Nous partons le 6 mars pour 3 semaines d’aventure, heureux mais conscients que le retour sera peut-être un peu ‘perturbé’.

Après 24 heures de voyage sur Emirates, nous arrivons à Melbourne. Jolie ville, où le Grand Prix de Formule 1 est annulé pour cause de Covid-19. Premier signe…

Jeudi 12 mars, départ pour Sydney. L’Organisation mondiale de la santé déclare officiellement la pandémie : nous commençons seulement à prendre la mesure de ce qu’il se passe. Notre vol Sydney-Cairns est alors modifié avec l’ajout d’une escale à Brisbane. Nous tentons de joindre par téléphone notre agence Voyage Privé, mais impossible : tous leurs efforts sont mobilisés pour les demandes liées au coronavirus. Nous gérons donc la modification du transfert nous-mêmes auprès du transporteur, et l’enregistrement avec la compagnie aérienne.

Premier réveil à Cairns : nous apprenons que “la France est en guerre” et confinée. Sur place, les touristes sont inexistants, les commerces ferment les uns après les autres.

Une fois de retour à Brisbane, nous comprenons que nous ne pourrons pas partir une semaine à Bali comme prévu, puisque l’Indonésie a rétabli le visa obligatoire : trop fastidieux à obtenir. Après les nuits dans l’hôtel initialement réservé, nous sommes désormais livrés à nous-mêmes et entièrement à nos frais. Nous attendons dans l’angoisse une solution de retour.

Une fois arrivés à l’aéroport CDG : présentation du passeport et délivrance de l’attestation dérogatoire. C’est tout. Pas un mot, pas un test, rien. Ainsi s’achève notre périple !

Finalement, Voyage Privé nous informe que notre retour se fera le lundi suivant (30 mars), au départ de Brisbane : 36 heures de voyage dont un vol de 23 heures d’affilée Sydney-Londres.

Hélas, le jour dit, nous apprenons à l’aéroport de Brisbane que le vol domestique vers Sydney est annulé…! Devant notre désarroi, la compagnie aérienne Virgin Australia nous bascule sur un vol Qantas qui nous permet d’arriver ‘on time’ pour notre interminable vol vers Londres.

A Sydney, il faut récupérer nos bagages puis nous réenregistrer. Nous répondons alors à un interrogatoire “spécial Covid-19” en anglais, puis dépistage de fièvre. L’avion est archi-complet. Passagers masqués, fatigués, stressés et affamés : le personnel de bord n’a pas le droit de manipuler de la nourriture. Nous recevons donc de maigres snacks toutes les 8 heures, avec les excuses de British Airways. L’escale à Singapour est difficile. Nous sommes tenus à distance sur le tarmac, confinés dans l’avion et sur nos sièges pendant 1h30.

Arrivée à Londres-Heathrow : terminal totalement vide, ambiance morose. Après 6 heures d’attente, nous embarquons pour notre dernier vol destination Paris. Nous sommes une trentaine de ressortissants pour environ 200 sièges.

Une fois arrivés à l’aéroport CDG : présentation du passeport et délivrance de l’attestation dérogatoire. C’est tout. Pas un mot, pas un test, rien. Ainsi s’achève notre périple !

Malgré une dernière semaine loin de Bali et entièrement à nos frais, angoissés dans l’attente d’un retour de plus en plus incertain chaque jour, nous sommes reconnaissants à Voyage Privé d’avoir trouvé une solution pour laquelle nous n’avons rien eu à débourser, contrairement à certains compatriotes rencontrés au fil du voyage. »

Constance (et Martin)

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