« Le 30 juin, les statuts de la fédération seront déposés » Franck Voragen

L’Écho touristique : Vous briguez la présidence du Syndicat national des agents de voyages (Snav). Quelle est votre feuille de route ?

Franck Voragen : Mon programme repose sur trois piliers. Le premier a toujours été ma marotte, c’est celui de la fédération. Il y a trois ans, je plaidais déjà pour la mise en place d’une union des opérateurs de tourisme, qu’ils aient une licence, un agrément, une autorisation ou une habilitation. Aujourd’hui, je milite pour une fédération des immatriculés. Mon deuxième chantier consisterait en la reconquête d’adhérents. Le Snav ne peut plus en perdre. Ma troisième priorité serait son maintien comme organisme le plus représentatif de la profession.

Le Ceto et l’Union des distributeurs indépendants de voyage (Udiv) seraient-ils dans votre fédération ?

Je ne les ai pas rencontrés. Mais dans mon projet, il y a une place pour le Ceto et l’Udiv, puisqu’ils rassemblent des immatriculés.

Qu’est ce qui distingue votre programme de celui de Georges Colson ?

J’ai au moins un point différenciant. Je m’engage à ce que, le 30 juin, les statuts de la fédération des immatriculés soient déposés. Et puis, j’entends bien siffler la fin de la récréation dans le bal des égos, qui est contre-productif pour la profession.

Que vous inspire sa candidature ?

C’est une bénédiction pour la profession, et elle met en relief la mienne. La pluralité des candidatures enrichit les candidatures. Il y a trois ans, Georges avait été élu par défaut, puisqu’il était seul à se présenter.

Vous avez lancé, avec Atout France, le Baromètre du Snav-Atout France. Quel est l’échantillon ?

Nous avons une trentaine de licences qui déclarent en ligne leur activité hors billetterie sur la plate-forme créée à dessein. Et nous croisons ces données avec des extractions de la solution Gestour, sur l’équivalent d’une centaine de licences.