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La SNCF dégage un bénéfice de 1,3 milliard d’euros en 2023

La SNCF a présenté mercredi des résultats financiers positifs en 2023 pour la troisième année consécutive avec un bénéfice de 1,3 milliard d’euros, toutefois en baisse par rapport à 2022 (2,4 milliards d’euros), année record pour le groupe ferroviaire.

Son chiffre d’affaire a stagné (+0,7%) à 41,8 milliards d’euros, malgré un engouement inédit pour le train, en raison de la hausse de ses coûts, des grèves contre la réforme des retraites et d’une forte baisse de l’activité du logisticien Geodis.

Record de fréquentation et taux de remplissage inédit pour les TGV : l’activité de SNCF Voyageurs, la compagnie chargée de faire rouler les trains, a porté les résultats de la SNCF.

Le chiffre d’affaire de cette activité à bondi de 10,4% à 19,2 milliards d’euros et représente près de la moitié du chiffre d’affaires total du groupe ferroviaire public.

« Les efforts payent », s’est réjoui le PDG du groupe Jean-Pierre Farandou, lors de la conférence de presse de présentation des résultats.

156 millions de voyageurs sur la grande vitesse

Les ventes des TGV et trains Intercités s’affichent en hausse de 13,8%, à 9,7 milliards d’euros, avec une fréquentation record de 156 millions de voyageurs sur la grande vitesse en France et en Europe.

L’activité transport de voyageurs s’est globalement bien comportée puisque l’opérateur de transports en commun Keolis a lui aussi vu son chiffre d’affaires progresser significativement, pour atteindre 7 milliards d’euros (+6,6%).

« Sur le plan opérationnel, je considère que la performance est comparable » à 2022, a salué le directeur financier du groupe, Laurent Trevisani.

La SNCF impute la baisse de ses résultats à des cessions moins importantes – 700 millions d’euros de moins – et à une provision de 500 millions d’euros pour des hausses de salaires

L’entreprise publique, grosse consommatrice d’électricité, a aussi été pénalisée par la hausse du prix de l’énergie. Pour son activité grande vitesse, ses coûts ont augmenté de 14% alors que dans le même temps, la hausse moyenne des tarifs du TGV n’a été que de 5%.

Les grèves du premier semestre contre la réforme des retraites lui ont également coûté 350 millions d’euros de marge, affirme-t-elle.

Autre mauvaise nouvelle, le fort recul du chiffre d’affaires de sa branche de logistique Geodis. Cette dernière avait permis à la SNCF d’affronter la crise de la pandémie de Covid-19 grâce à un chiffre d’affaires exceptionnel.

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