La ponctualité aérienne s’améliore
Pénalisés par un trafic en forte croissance, encore 27,8% des vols ont été retardés en France en 2007 (-1 point).
Les avions jouent moins la montre ! Bien que l’ensemble du trafic aérien en France ait connu une croissance de 5% en 2007, à 144,6 millions de passagers, la ponctualité s’est légèrement améliorée. 27,8% des vols ont ainsi été retardés de plus de 15 minutes l’année passée, contre 28,7% en 2006. Le temps de retard moyen a lui aussi diminué, à 41 minutes (contre 42 en 2006).
Selon l’Observatoire des retards aériens, publié par la Direction générale de l’aviation civile (DGAC), plus de 60% des retards étaient liés aux conditions d’exploitation des compagnies et aux enchaînements trop serrés de rotations d’avions (les fameuses « arrivées tardives »). Les aéroports gérant les trafics les plus importants, et organisés en hub, subissent les plus forts pourcentages de retards, comme Roissy CDG (36%), Orly (30%) ou Lyon (21%).
Curieusement, alors qu’il s’est spécialisé sur le trafic à bas tarifs fondé sur une rotation rapide des avions, Beauvais apparaît comme un mauvais élève, avec 24% de vols retardés. Et sur ce piètre résultat, 88,8% des retards sont justement à mettre à la charge des enchaînements de rotations ! Un mauvais score qui prouve que l’aéroport picard doit encore faire des efforts s’adapter au fort développement de son trafic. Inversement, une plateforme comme Bâle-Mulhouse, qui continue à connaître une forte envolée du trafic low cost, a amélioré sa ponctualité en 2007, à environ 21% de vols retardés.