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L’e-tourisme porte la croissance du e-commerce

D’après le bilan présenté par la Fevad, le secteur pèse plus de 10 Mdss. Sur Internet, tous les indicateurs sont au beau fixe.

L’e-tourisme renoue avec la croissance enregistrée en 2008. D’après le panel Fevad iCE40, qui regroupe 40 sites leaders, dont dix dans le tourisme, les ventes ont progressé de 20 % en 2010, contre 7 % en 2009. Après un premier semestre à 19 %, la progression a atteint 23 % au troisième trimestre. Voyages-Sncf, qui pèse un quart des ventes, et les neuf autres sites du panel (Go Voyages, Accor, Club Med, lastminute, Nouvelles Frontières, Voyageprivé, Voyages Loisirs, Thalasseo et ebookers), assurent l’essentiel de la croissance. Résultat, le secteur représente un tiers des ventes du commerce en ligne, soit plus de 10 MdsE. Le tourisme reste la catégorie la plus porteuse du e-commerce, notamment face aux sites de produits grand public, qui ne progressent que de 11 %, ou de vente aux professionnels, de 15 %. Plus largement, tous les indicateurs du e-commerce sont au beau fixe. En 2010, les ventes sur Internet ont atteint 31 MdsE (+ 24 %), avec des prévisions de chiffre d’affaires de 37,8 MdsE en 2011 et 45,4 MdsE en 2012.

LE WEB GAGNE DU CRÉDIT

Les Français sont plus nombreux à acheter en ligne, 27,3 millions en 2010 (+ 12 %), ils ont d’avantage confiance dans ce mode de commerce (+ 17 %) et payent volontiers avec leur carte bancaire (+ 27 %). Même les internautes les plus âgés, autrefois sous-représentés, s’y mettent. En 2010, les plus de 65 ans étaient 73 % supplémentaires à avoir déjà acheté en ligne par rapport à 2009. Une bonne nouvelle pour le monde du tourisme, qui pourrait bénéficier de cet engouement. Ainsi, alors que les professionnels investissent de plus en plus dans les technologies mobiles, la Fevad note que le nombreux d’utilisateurs de téléphones portables et de tablettes ayant acheté par ce biais a été multiplié par quatre en un an. Enfin, en matière de répression des fraudes, la fédération compte sur l’avis des internautes. Les commentaires des acheteurs mécontents, et la circulation rapide de ces informations sur le Web, constituent « la meilleure protection ». Mais attention aux faux avis, assimilables à de la publicité déguisée. Frédéric Lefebvre a d’ailleurs promis, le 21 janvier, une enquête sur la question.

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