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Indemnisations : les tops et les flops des compagnies aériennes

Quelles sont les compagnies aériennes les plus respectueuses du droit à l’indemnisation des passagers ? RetardVol, spécialiste de l’indemnisation aérienne, livre ses conclusions.

Un vol retardé ou annulé, un aéroport de départ ou d’arrivée modifié, la perte d’un bagage… Les raisons qui poussent les passagers à solliciter des indemnisations auprès des compagnies aériennes peuvent être nombreuses. Tout comme les réactions de ces compagnies. RetardVol, qui assiste les clients pour obtenir une indemnisation financière prévue par le règlement européen, a mené une étude et établi le classement des meilleurs et des pires compagnies aériennes, en tenant compte de plusieurs critères : facilité de la démarche, temps de réponse, délai avant de percevoir l’indemnité, qualité des retours et explications, nécessité de faire intervenir un avocat ou d’assigner la compagnie.

TUI Fly (8,8/10), French bee (8,3) et Air Caraïbes (7,3) composent le podium du classement. Corsair (7,3) et Ewa (7), compagnie de Mayotte et filiale d’Air Austral, les suivent et se classent dans la catégorie « Excellent ». Volotea (6,8) Lufthansa (6,8), Air France (6,8) ou encore Air Mauritius (6,3) affichent de bonnes statistiques. Les mauvais élèves sont Easyjet (4), Royal Air Maroc (2,2) ou encore Turkish Airlines (1). Mais certaines compagnies annihilent toute concurrence, dans le mauvais sens du terme, comme Ryanair (0,5), chez qui « tout semble fait pour décourager les voyageurs d’être indemnisé (réponses automatiques, communications trompeuses lors de la grève de leurs pilotes, …) » selon RetardVol.

© RetardVol

Eviter un vol Paris-Barcelone, le jeudi, après 18h

Parallèlement à cette étude concernant les indemnisations des passagers, RetardVol a comparé plus de 28 000 vols entre février et juin 2019 pour déterminer les principales causes de retard sur un panel de lignes intérieures, reliant l’outre-mer ou l’étranger. Selon la société, fondée par Anaïs Escudié, une ancienne avocate du Barreau de Paris, les problèmes des compagnies aériennes (équipage, problème technique sur l’avion, passager malade …) sont responsables de 43% des retards. Le contrôle aérien (34%), les problèmes à l’aéroport (16%) et la météo (7%) sont aussi des sources de problèmes et de frustration pour le passager.

Enfin, si on devait définir le vol potentiellement le plus en retard au départ de Paris en analysant les résultats de l’étude, l’équation est simple : il faut éviter la ligne Orly-Barcelone (la moins ponctuelle au départ de la capitale), un jeudi (la journée avec les plus fortes perturbations), après 18h (deux fois plus de chance d’être en retard) et au mois de juillet, le plus tendu, avec un vol opéré par Vueling, l’une des principales compagnies sur cet axe et parmi les plus mal classées dans la course à l’indemnisation (0,9).

Lancée en avril 2016, RetardVol aide les passagers à obtenir une indemnisation financière comme prévue par le règlement Européen. La société intervient auprès des compagnies aériennes en phase amiable et judiciaire lorsque les droits des passagers ne sont pas respectés. RetardVol affirme avoir aidé plus de 10 000 voyageurs en 2018 et prévoit le double en 2019.

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