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Gîtes de France résiste malgré la concurrence d’Internet

Le réseau Gîtes de France, qui compte 60 000 hébergements, diversifie ses offres, se renforce sur le Web et se tourne vers l'international, afin de contrer une concurrence particulièrement forte dans le CtoC.

Anne-Catherine Péchinot est la nouvelle directrice générale des Gîtes de France. Elle occupe ce poste depuis mi-septembre, soit quelques jours après la fin de la période estivale. "L’été a été convenable et nous devrions terminer l’année 2013 en progression de 0,4%", espère-t-elle.

Cette année, le panier moyen s’élève à 570 euros et la durée moyenne de séjour à 8,7 jours. "Le réseau est présent sur l’entrée, le milieu et le haut de gamme. Mais les gîtes classés de trois à cinq épis se louent une à deux semaines de plus dans l’année", précise-t-elle. "Gîtes de France a la réputation d’être un label plutôt exigeant en termes de qualité et nous n’y dérogerons pas".

Une concurrence renforcée

L'univers dans lequel évolue le réseau est de plus en plus concurrentiel, et ne se limite plus à Abritel. "Airbnb et Housetrip ne nous font pas beaucoup de tort sur les gîtes, mais davantage sur les chambres d’hôtes", explique Anne-Catherine Péchinot. Ce type d’hébergements représente 23% de l’offre du réseau, contre 70% pour les gîtes. "Gites de France reste le premier opérateur de logements chez l’habitant, mais ces nouveaux concurrents nous obligent à être plus professionnels, même s’ils n’ont pas les mêmes règles que nous au niveau fiscal et n’ont pas de coûts de production", ajoute-t-elle.

Un nouveau site marchand en 2015

Pour rester dans l’air du temps et séduire aussi cette clientèle très connectée, Gîtes de France va d’ici 2015 mettre en ligne une nouvelle plateforme de réservation ainsi qu’un nouveau site marchand. Le but est aussi d’attirer de nouveaux porteurs de projets dans une démarche de diversification déjà initiée il y a quelques années. Ainsi, le label "City Break", destiné aux voyageurs d’affaires, compte plus de 900 adresses, dont une centaine à Paris. "C’est encore insuffisant. Nous devons aussi développer une offre MICE et attirer davantage la clientèle étrangère, qui ne représente que 20% de nos clients", indique Anne Catherine Péchinot.

Plus d'hébergements insolites

Très présent en France, le réseau veut davantage s’ouvrir à l’international, comme il l’a fait en Chine à travers le partenariat "Gîtes de France in China". Il souhaite aussi continuer à proposer une offre d’hébergements différents comme les yourtes, les cabanes dans les arbres et les hébergements durables (Ecogîtes et Gîtes Panda) qui remportent beaucoup de succès.

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