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Franck Voragen : le siège du Snav doit être vendu

Le syndicat a accumulé 144 000 E de déficit au cours des deux derniers exercices, selon le candidat à la présidence du Snav.

Franck Voragen, le président de la commission études et statistiques du Snav et actuel candidat à sa présidence, est sûr de son fait. « Nous (administrateurs du Snav, ndrl) allons rencontrer des problèmes financiers, qui nous conduiront à vendre le siège social parisien », estime-t-il.

UNE SITUATION QUI RISQUE DE S’AGGRAVER

Le Snav afficherait un déficit de 66 000 E en 2009, et de 78 000 E en 2010, ajoute-t-il, en saluant au demeurant sa gestion rigoureuse. Or, la situation risque de s’aggraver : la récente « perte » de Thomas Cook représente un manque à gagner de 50 000 E de frais d’adhésion par an. Et d’aucun parient déjà sur le fait que Nouvelles Frontières et Leclerc Voyages, deux autres membres de l’Union des distributeurs de voyage (UDIV), quitteront bientôt le navire dirigé par Georges Colson. Le Snav compte 1 375 licences, ce qui représente une croissance de près de 200 licences en un an, « grâce au retour de Selectour ». Mais cette augmentation de petites agences indépendantes ne compense pas, dans les caisses, le départ de Thomas Cook.

Le Snav dispose de bureaux, sis 15, place du Général Catroux, dans le 17e arrondissement de la capitale, qui ont fait l’objet d’un emprunt venant à son terme cette année, assure Franck Voragen. « L’APST (Association professionnelle de solidarité du tourisme, ndrl) a besoin d’être propriétaire, dans la mesure où elle vit sur un volcan. Ce n’est pas le cas du Snav. » Du coup, s’il était élu, il céderait le siège social dans les trois ans. Histoire de donner au syndicat les moyens de reconquérir des adhérents, tout en se rapprochant d’autres métiers du tourisme. « Si le Snav s’inscrit dans un projet de fédération, je pense que des acteurs comme Nouvelles Frontières et Leclerc Voyages pourraient avoir envie de rester adhérents. Car le syndicat a des prérogatives régaliennes reconnues, comme la convention collective ou les questions juridiques. »

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