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Fram : le repreneur sera connu le 25 novembre

Le tribunal de commerce de Toulouse s'est réuni le 18 novembre pour examiner les trois offres de reprise du groupe Fram placé en redressement judiciaire le 30 octobre dernier. A l'issue de l'audience, il s'est donné une semaine pour trancher.

Le suspens continue concernant l'avenir de Fram. Les dossiers des candidats à la reprise, qui avaient jusqu'au 10 novembre pour déposer leurs offres, ont été examinés ce 18 novembre par le tribunal du commerce de Toulouse lors d'une audience qui s'est prolongée toute la journée.

Une audience capitale

Les représentants des repreneurs potentiels étaient présents et devaient chacun, à tour de rôle, dans l'après-midi dérouler leur feuille de route devant le tribunal, l'administrateur judiciaire maître Caviglioli et les représentants des salariés de Fram. Représentants qui avaient déjà rencontré, les jours précédents, les candidats à la reprise pour une présentation détaillée de leur projet respectif. Leur avis est consultatif dans un tel processus de reprise.

Pour mémoire, les trois offres globales en lice étaient portées par LBO/Karavel-Promovacances, NG Travel associé à JPF Travel, et DocteGestio. Homair Group présentait quant à lui un projet de reprise du Fram Nature de Soustons.

LBO/Karavel Promovacances a amélioré son offre

Karavel-Promovacances, soutenu par le fonds LBO France, est officiellement sur les rangs depuis le mois d'octobre. Mais le groupe s'intéresse au dossier Fram depuis au moins novembre 2013. D'après le projet détaillé par son président Alain de Mendonça il y a quinze jours, il était prêt à investir 40M€, dont 20M€ pour le rachat du groupe Fram proprement dit. 77% des effectifs pourraient être conservés dans un montage qui prévoit notamment la fermeture ou la cesssion de 15 agences déficitaires sur 50, et le retour à l'équilibre à l'horizon 2018.

Selon les Echos, LBO aurait néanmoins bonifié sa proposition en améliorant le prix d'achat des actifs, mais aussi le volet social. "Le nombre de salariés en CDI en France qui seraient repris a été porté de 356 à 429", indique le quotidien, "soit un taux de 85% du périmètre cible, à comparer à 70% initialement, tout en confirmant la reprise de l’intégralité des CDD".

"Compte tenu de l’allègement du PSE que mettrait en place LBO France (77 personnes concernées, au lieu de 150), l’abondement par salarié non repris est de surcroît doublé. Par ailleurs, la société d’investissement a pris l’engagement supplémentaire d’une priorité de réembauche d’une durée de 24 mois". Ce projet aurait les faveurs des salariés de Voyages Fram.

NG Travel n'a pas jeté l'éponge

DocteGestio, dont la candidature de dernière minute a créé la surprise, est quant à lui un spécialiste de la gestion immobilière sur Internet, qui s’est ensuite diversifié, notamment dans l’hôtellerie, le médico-social et la santé. Créé en 2000 par Bernard Bensaid, DocteGestio a déjà acquis M Vacances en juillet dernier, ce qui porte à environ 100 le nombre d’établissements d'hébergement gérés par ses soins.

Il s'engage à reprendre 100% des salariés avec un positionnement centré sur la France, et le complément de ses propres hébergements pour l'accueil de clientèles étrangères. Selon Les Echos, il aurait également amélioré son offre et pourrait même présenter un montage en partenariat avec Selectour Afat, ce qu'a démenti le réseau, ainsi qu'un investisseur chinois.

A la sortie de l'audience, interrogé par France 3 Midi Pyrénées, Bernard Bensaïd a confirmé avoir proposé "un plan de continuation", soit la reprises des dettes contrairement à un plan de cession, et le maintien de la totalité des activités et effectifs en précisant que, pour ce faire, "le groupe DocteGestio est devenu actionnaire de Fram" depuis le 18 novembre au matin.

De son côté, NG Travel qui présentait un dossier de reprise croisé et solidaire avec JPF Travel, la société de Jean-Pierre Mas et Françoise Péglion, a annoncé son retrait en début d'après-midi, du fait d'une offre moins disante, affirme sur son site France 3 Midi Pyrénées. Une information que nous a démenti, jeudi matin, Olivier Kervella, qui maintient donc sa candidature.


Audience pour la reprise de Fram

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