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EDV et APST saluent les excellents résultats de l’année 2018

Comme tous les ans, les Entreprises du Voyage et l’APST ont rassemblé la profession pour la cérémonie des vœux, aux Vedettes de Paris.

C’est Alix Philipon, la présidente de l’APST, qui a introduit la soirée de ses vœux. « Les résultats de 2018 sont meilleurs que ceux de 2017, se réjouit la présidente. Nous comptons désormais 3700 adhérents contre 3540 en 2017. Et si l’excédent était de 5,5 millions en 2017, en 2018 il sera de 6 millions ! »

Le fond de garantie de l’association s’élève désormais à 23 millions d’euros, contre 17 l’année dernière. L’APST souhaite « poursuivre sa campagne de communication », continuer à « modifier ses statuts comme voulu par le pouvoir public », et « être vigilante dans la bonne gestion de l’APST ».

Plus de 1 600 adhérents

Jean-Pierre Mas est lui aussi revenu sur l’excellente année des Entreprises du Voyage qu’il préside. « Nous aussi nous avons gagné quelques adhérents. Nous sommes passés de 1350 à 1600 adhérents. Nous avons changé de secrétaire général ».  Valérie Boned, qui remplace Jean-Marc Rozé , aura « pour objectif d’améliorer la qualité des services fournis au adhérents, améliorer le champ d’action, bien distinguer ceux qui adhèrent aux EDV et ceux qui ne le font pas. »

Mais si 2018 « sera une bonne année » selon le président, le ciel n’en présente pas moins quelques nuages. Celui de la désintermédiation, de l’arrivée « des millennials qui ne savent pas que nous existons. Nous avons d’ailleurs dégagé un budget communication pour les viser sur les réseaux sociaux en 2019. »

Rester unis avec l’APST et le Seto

Autres nuages, ceux de Bercy et ses fonctionnaires « hors-sol », de IATA mais aussi les crises sociales comme le mouvement des Gilets jaunes. « A la Réunion, l’économie a été bloquée pendant 15 jours et une agence de voyages a dû déposer le bilan. »

Pour Jean-Pierre Mas, la géopolitique est à suivre de près. « L’Egypte et la Turquie sont devenues des valeurs refuges pour ceux qui ne souhaitent plus partir en France, ce qui ironique. A Moscou et à New York, nous avons deux va-t’en guerre »

Mais surtout, ces sujets lancinants qui se sont imposés progressivement : le surtourisme et les gaz à effet de serre dûs au transport aérien. « «Il ne faudra pas aller vers une hausse des prix qui rende élitiste le tourisme. Il faut être optimiste mais il faut aussi être vigilant et solidaire. Ce que nous sommes aujourd’hui avec l’APST et le Seto. »

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