Condamnation maintenue en appel pour le PDG de Switch

Le 28 septembre 2007, le tribunal correctionnel de Créteil avait condamné Jean-Pascal Siméon à six mois de prison avec sursis et 20 000 euros d’amende. La société Switch, liquidée depuis, avait elle-même été condamnée à 100 000 euros d’amende. La décision de la cour la concernant n’était pas disponible hier selon l’APF qui a publié l’information. De son côté, Jean-Pascal Siméon que nous avons joint en fin d’après-midi n’était pas encore au courant de cette décision de justice avec laquelle « il n’est toujours pas d’accord ». « Il faudra voir le détail du jugement pour pouvoir le commenter, mais je continue à dire qu’il y a eu exagération et qu’il n’y avait pas de délit légalement qualifiable. Tous les qualificatifs de publicité mensongère étaient faux. Abondance de témoignages ne vaut pas vérité ». Dans ce dossier, des clients mécontents ont reproché au groupe des conditions de voyage au rabais : rats et blattes dans une chambre d’hôtel à Saint-Domingue, piscine sale et cuisine de cantine dans un hôtel 3* à Rhodes, croisière aux Seychelles avec toilettes bouchées et nourriture rationnée… D’autres affirmaient avoir été logés dans des hôtels de catégorie inférieure en regard de leur réservation. Face à la cour, en 2007, Jean-Pascal Siméon avait argué que le nombre de plaintes était minime comparé au nombre de passagers transportés (150.000 par an). « A l’époque, il y a eu une période de suspicion et d’agressivité sur l’ensemble du web, qui est en train de disparaître aujourd’hui », avait-il soutenu à l’audience. Le juge ne l’a semble-t-il pas suivi.