Comment Mapstr veut séduire les destinations françaises
Après une première expérience avec le CRT Bretagne, Mapstr veut se positionner comme un nouvel outil de communication d’influence pour le marketing territorial.
Le réseau social de partage des bonnes adresses avance ses pions dans le tourisme. Se définissant comme le “bouche-à-oreille 2.0”, Mapstr a récemment participé à une campagne d’influence marketing conçue par l’agence Reech pour le CRT Bretagne. Pour l’occasion, cinq influenceurs locaux impliqués dans la campagne ont collecté, via Instagam, les recommandations de leurs communautés, afin de constituer une carte des plus belles adresses bretonnes sur l’application Mapstr. Trois influenceuses parisiennes ont ensuite testé ces adresses lors d’un séjour en Bretagne, donnant ainsi de la visibilité à la campagne ainsi qu’à la carte de Mapstr. Une carte regroupant les meilleures adresses bretonnes, qu’il s’agisse de restaurants, d’hébergements, de sites naturels ou de commerces – disponible sur Youtube et sur l’application, consultable également sur le site du CRT. Au total, 500 adresses ont été enregistrées sur la carte, qui compte à date plus de 2200 abonnés.
Lors d’un premier bilan effectué en septembre, les contenus totalisaient 1,5 million d’impressions (affichage organique), les posts et les stories avaient suscité près de 30000 commentaires. La carte enregistrait quant à elle 30 000 clics courant novembre. Une réussite, pour l’équipe de Mapstr. “Nous travaillons avec la Bretagne sur un plan pour 2021, explique Arnaud Verdier, le directeur des partenariats chez Mapstr. Ce n’est pas un one shot. Au contraire de campagnes d’influence qui s’appuient sur des posts Instragram, qui vont changer tous les jours, avec Mapstr, on stocke de la donnée.” Et la carte reste accessible. A l’heure actuelle, Mapstr compte deux millions d’utilisateurs, dont 300000 actifs. Parmi eux, 250 000 se trouvent en France.
Une stratégie de partenariats
Ce premier projet avec le CRT Bretagne aura été l’occasion de déficher le marketing de destination pour Mapstr, dans un contexte bien particulier de crise sanitaire. « Nous nous sommes demandés comment à notre échelle on pouvait donner un coup de pouce aux destinations, explique Arnaud Verdier. Au cours de cette année, nous avons également proposé aux offices de tourisme de les accompagner de bout en bout dans la création de leur carte Mapstr. » Une façon aussi de se faire davantage connaître, pour la start-up dont le business modèle repose essentiellement sur les campagnes menées par des marques pour le moment.
En ciblant les destinations, Mapstr s’ouvre donc de nouveaux horizons. En juin dernier, associé à Facebook, Mapstr avait déjà lancé “la première carte du tourisme solidaire et aider à la relance économique cet été” avec le hashtag #EnsembleEnFrance. L’objectif était alors “d’aider tous les commerces de proximité forcés de mettre en pause leur activité pendant la crise sanitaire”, et d’encourager la relance de la saison touristique. Des partenariats sur lesquels Mapstr s’appuie régulièrement pour booster sa visibilité et expérimenter de nouveaux usages : la start-up s’est ainsi déjà rapprochée de la mairie de Paris pour proposer une carte des différents sites de la Nuit blanche. La jeune pousse travaille également avec les éditions Gallimard pour proposer aux lecteurs d’accéder via l’application aux points d’intérêts présentés dans les guides de voyages Cartoville.