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Variole du singe : le Quai d’Orsay actualise ses recommandations

Le ministère des Affaires étrangères invite à suivre les recommandations des autorités sanitaires locales et à se tenir régulièrement informé de l’évolution de la situation.

Belgique, Emirats arabes unis, Pays-bas, Espagne ou encore Canada… près d’une vingtaine de destinations font désormais l’objet d’une actualisation des Conseils aux voyageurs du Quai d’Orsay pour cause de variole du singe. Pour chacune de ces destinations, les fiches évoquent « un ou plusieurs cas de variole du singe » signalés dans le pays, « sans notion de voyage ni de contact avec des voyageurs en provenance de pays à risque ». « Il est impératif de suivre les recommandations des autorités sanitaires locales pour la détection et la prise en charge des cas, et de se tenir informé très régulièrement de l’évolution de la situation au niveau local et international. La prévention est essentielle », alerte le Quai d’Orsay.

La France est aussi concernée. Cinq cas de « Monkeypox » ont été signalés dans l’Hexagone jusqu’à présent : 3 en Ile-de-France, 1 en Auvergne-Rhône-Alpes et 1 en Occitanie, détaille un communiqué de Santé Publique France, l’agence nationale de Santé publique. « A ce jour, en Europe, ces cas sont survenus principalement, mais pas uniquement, chez des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH), sans lien direct avec des personnes de retour de zone endémique », précise le communiqué. « En l’absence habituelle de Monkeypox en Europe et de lien rapporté par les cas identifiés avec une zone à risque, le contexte européen actuel constitue une alerte et suggère une contamination en Europe. »

Des cas majoritairement bénins

Le Monkeypox est une maladie infectieuse due à un orthopoxvirus. Cette maladie zoonotique est habituellement transmise à l’Homme dans les zones forestières d’Afrique du Centre et de l’Ouest par des rongeurs sauvages ou des primates, mais une transmission inter-humaine est également possible, explique également Santé publique France. L’infection par le virus Monkeypox débute le plus souvent par une fièvre, fréquemment forte et accompagnée de maux de tête, de courbatures et d’asthénie. Après 2 jours environ, apparaît une éruption vésiculeuse, faite de vésicules remplies de liquide qui évoluent vers le dessèchement, la formation de croutes puis la cicatrisation.” 

L’incubation de la maladie peut aller de 5 à 21 jours. La maladie guérit le plus souvent spontanément, au bout de 2 à 3 semaines. La maladie est plus grave chez les enfants et chez les personnes immunodéprimées, indique Santé publique France. Elle peut se compliquer d’une surinfection des lésions cutanées ou d’atteintes respiratoires, digestives, ophtalmologiques ou neurologiques.”

A ce stade, les cas rapportés en Europe sont majoritairement bénins, aucun décès n’a été signalé.

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