Retrouvez l'actualité du Tourisme pour les professionnels du secteur tourisme avec l'Echo Touristique : agences de voyages, GDS, prestataires spécialisés, voyagistes

Pourquoi j’ai créé mon agence

La crise… même pas peur ! Catherine, Julie, Hélène et Christel ont créé leurs propres entreprises. Avec motivation et optimisme !

Catherine Fiorese

– Âge: 48 ans

– Formation: BTS Commerce

– Ville: Saint-Ours (73)

– Tour-opérateur et agence de voyage en ligne, réceptif: Goodway Voyages

– Immatriculé le 25 septembre 2012

« Après neuf ans en tant que directrice d’agence Sofinco, j’ai profité d’un licenciement économique pour changer d’activité. J’organisais déjà bénévolement des voyages pour mes amis. Je me suis réveillée un matin en trouvant mon idée : créer des séjours autour des routes de légende et des grands espaces. Des voyages d’aventure, motorisés, pour des couples, plutôt des cadres et des personnes en profession libérales. J’ai suivi une formation avec la Chambre du Commerce de l’Industrie de Grenoble pendant neuf mois, ce qui m’a permis de définir une direction à suivre, sans m’éparpiller. Neuf mois, c’est le temps de la gestation. Ça m’a énormément aidé. Ce qui a été le plus dure et ce qui était le plus important pour moi : trouver une assurance responsabilité professionnelle qui me convenait. Je vais faire chambre d’hôtes et être réceptif, en organisant des croisières sur le lac du Bourget l’été de la moto des neiges en hiver.»

Julie Cavanié

– Âge : 23 ans

– Formation : BTS VPT et Licence en développement marketing et commercial

– Ville : Lyon (69)

– Agence de voyage en ligne : Voyaza

– Immatriculé le 11 juillet 2012

« Après une expérience de deux ans chez un tour-opérateur, qui s’est mal finie, j’ai décidé de créer mon entreprise. Je monte des séjours pour les 18-30 ans dans les grandes villes, particulièrement New York. Je me spécialise aussi dans le voyage à thème pédagogique pour des écoles d’architecture, de design, d’art… J’ai suivi la formation iDéclic (Pôle emploi) de trois mois pour créer une entreprise. Je suis très confiante et positive, même si une agence sur cinq ferme au bout de trois ans… Pour la garantie financière, j’ai eu la chance d’être aidée financièrement par ma famille, sans cela je n’aurai pas pu créer mon entreprise. J’ai souscrit à Amadeus, qui offre les 6 premiers mois d’abonnement. Aujourd’hui, le plus difficile est de se faire connaître. Je réfléchis avec une étudiante en marketing sur la stratégie à adopter. Je suis à fond dans les réseaux sociaux. Tous les 100 fans Facebook, j’en prends un au hasard et je lui offre un bon d’achat de 50 euros pour un séjour. »

Christel Bourdais

– Âge : 44 ans

– Formation : Conseillère voyages au CAP Vers

– Ville : Nîmes (30)

– Agence réceptive oenotouristique : Avintour

– Immatriculation en cours (prévue début novembre)

Hélène Nogueira

– Âge : 28 ans

– Formation : oenologue, Master de management commercial du vin et des spiritueux

«Nous nous sommes rencontrées au Salon « Terre de Vins et Art de vivre » à Nîmes en mai dernier. Nous avions la même envie de création et des compétences complémentaires : elle pour le côté tourisme et vente, et moi, pour le vin. Avant de passer devant l’APST le 31 octobre, nous attendons des réponses de demandes de financement. Nous avons hâte que l’aventure commence ! Une agence réceptive oenotouristique, c’est une première dans la région. Nous visons un tiers de clientèles européennes et, les deux tiers restants de Français. Trois circuits individuels clef en main sont prêts : un « duo » et « duo prestige », un « familiale » et un pour « des amis ». Notre but est de démocratiser l’oenotourisme et d’ouvrir toute la famille au goût avec des dégustations de jus de fruit pour les enfants dans les domaines et des activités ludiques. Nous allons aussi développer l’événementiel avec des soirées sur le vin pour toucher la clientèle gardoise et limitrophe. Au départ, nous avions l’idée globale mais nous ne savions pas par quoi commencer. Pôle emploi nous aide ainsi qu’un cabinet privé d’expertise, pour les statuts surtout. C’est un investissement qui vaut la peine (environ 2 400 euros). Notre projet est très bien accueilli par nos partenaires. Nous sommes plus que jamais motivées»

Laisser votre commentaire (qui sera publié après moderation)

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Dans la même rubrique