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Les députés approuvent les scanners corporels

Les députés ont adopté, en commission des Lois, un amendement visant à autoriser, à titre expérimental, l'installation de scanners corporels dans les aéroports français.

Les députés ont dit oui au scanner corporel, mais à titre expérimental. Ils ont adopté en commission des Lois un amendement UMP dans le cadre de l'examen du projet de loi d'orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure, dite Loppsi 2, qui sera débattu en séance publique à partir du 9 février.
Selon son exposé des motifs, il vise à autoriser, à titre expérimental et pour une durée limitée (trois ans à compter de la promulgation de la loi), un "usage restreint" des scanners corporels, afin que les autorités françaises soient "en mesure d'apprécier l'intérêt de leur déploiement".
Les fouilles par ce biais devront l'être "avec le consentement de la personne" et l'analyse des images visualisées devra être effectuée "par des opérateurs ne connaissant pas l'identité de la personne". "Aucun stockage ou enregistrement des images n'est autorisé", peut-on lire.
Par ailleurs, un décret en Conseil d'Etat devra déterminer les aéroports et les destinations pour lesquels le recours à ces scanners est autorisé. Lors de l'inauguration du nouveau terminal D de l'aéroport de Toulouse-Blagnac, Jean-Michel Vernhes, son président du directoire, avait exprimé son hostilité au projet : « Nous lutterons contre un renforcement franco-français des mesures de sûreté dans les aéroports. Ca doit se décider au niveau européen et doit être valable pour tout le monde », avait-il déclaré.
 

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