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Le voyagiste Sangho suspend ses activités

Le spécialiste de la Tunisie et du Maroc Sangho n’a plus de garantie financière. Pour son fondateur, c’est une situation tout à fait provisoire.

Sangho n’a plus de garantie financière depuis le 31 janvier 2022, selon le registre des opérateurs de voyages et de séjours, établi par Atout France. L’entreprise est radiée depuis le 3 février, ce qui signifie qu’elle n’est officiellement plus autorisée à exercer le métier d’opérateur de voyages. Son fondateur Hosni Djemmali s’est résolu à suspendre les activités, au grand ralenti depuis le début de la pandémie.

Des hôtels à rénover

Le spécialiste de la Tunisie et du Maroc, deux destinations touchées de plein fouet par des restrictions fortes de voyage, paie un lourd tribut à la crise sanitaire.

Même si ses deux pays de prédilection rouvrent, il lui faudra du temps pour remettre en selle ses hôtels-clubs Sangho, colonne vertébrale de l’entreprise. « Nos hôtels sont fermés depuis deux ans, nous explique Hosni Djemmali. Avoir des établissements fermés, c’est une catastrophe, surtout quand ils sont au bord de la mer. Nous devons entreprendre d’importants travaux. »

Le Sangho Marrakech, qui sera entièrement rénové, n’ouvrira pas avant 2024. Les trois hôtels Sangho situés en Tunisie feront également l’objet de remises à niveau pour rouvrir idéalement en 2023, selon le fondateur.

Le bureau de Paris « mis en sommeil »

« L’agence Sangho Tunisie Contact est fermée tant que la situation sanitaire l’exige », indique le répondeur de l’entreprise. Son site internet reste en ligne, mais n’est plus mis à jour.

Sans surprise, le bureau de Paris a effectivement arrêté les frais. Ses deux derniers employés sont partis, l’un à la retraite, l’autre vers un autre secteur, indique Hosni Djemmali. « Nous n’avions plus de produits à vendre. Nous avons donc mis en sommeil notre bureau de Paris. Valérie Boned (secrétaire générale des Entreprises du Voyage, NDLR) nous a conseillé d’arrêter, puis de redemander plus tard notre licence. Nous sommes donc en pause le temps de faire les travaux et de rouvrir les hôtels. »

Nous avons interrogé l’APST, jusqu’alors garant financier de Sangho. « Le voyagiste n’a plus d’activité ni de client », nous confirme Emmanuel Toromanof, secrétaire général. « Il est mis en sommeil et nous n’avons pas reçu de réclamations. »

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