Le Futuroscope fête ses 30 ans avec une nouvelle attraction
L'Extraordinaire Voyage, qui vient d'être inauguré, emmène les visiteurs dans un tour du monde aux accents fantastiques, les pieds dans le vide. Objectif pour le parc : franchir le cap des deux millions de visiteurs en 2017.
Planer au-dessus des pyramides qui surgissent du désert, sauter en base jump d'un gratte-ciel dans un Dubaï futuriste, virevolter au milieu des cerf-volants devant le Taj Mahal ou plonger dans les creux de l'Himalaya avec les oiseaux… Entre le réel et les images de synthèse fantastiques, le Futuroscope propose de redécouvrir l'imaginaire de Jules Vernes avec l'Extraordinaire Voyage, sa nouvelle attraction à 12,5 millions d'euros qui ouvrira officiellement le 17 décembre.
Une expérience unique en Europe
En "soft opening" depuis novembre, le manège met les visiteurs face à un écran sphérique de 600 m² et leur fait découvrir des paysages entre réel et imaginaire, les pieds dans le vide. Loin de se limiter à la vidéo, l'expérience inclut le mouvement de la plate-forme simulant les accélérations et virages du vaisseau "Skyloop", des embruns pour la neige de l'Himalaya, et même des odeurs de cumin et de pin.
L'Extraordinaire Voyage devrait représenter la fin d'une vision totalement tournée vers l'image pour le Futuroscope. A partir de 2017, le président du directoire, Dominique Hummel, souhaite positionner le parc sur la doctrine des 3C : le cœur (l'émotion), le corps (en mouvement) et le cerveau (on nourrit sa curiosité).
Un moindre rapport à l'image
Le parc d'attraction a livré peu de détails sur cette nouvelle stratégie, devant s'appliquer au moins jusqu'en 2020, si ce n'est le projet de réalité virtuelle multijoueurs qui ouvrira ses portes en février 2017 à l'occasion des festivités des 30 ans du parc. Dominique Hummel a cependant parlé de "partenariats possibles avec les acteurs de l'univers du voyage" à l'avenir, et affirmé travailler avec la Compagnie des Alpes, premier actionnaire, pour exporter le concept Futuroscope à l'étranger "dans les trois à cinq prochaines années".