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L’événementiel résiste . . . sous certaines conditions

Les études présentées cette semaine dans le cadre du salon Bedouk montrent que le secteur résiste, bien que les entreprises aient changé leurs habitudes en recherchant des événements moins longs, moins loin et moins chers.

À l'inverse du tourisme de loisirs, la communication événementielle a passé l'année 2011 sans trop d'encombres. En effet, les 525 entreprises établies en France interrogées pour le compte du salon Bedouk par Coach Omnium ont dépensé l'an dernier un volume global estimé de 8,91 milliards d'euros, soit une hausse de 1,2 % par rapport à 2010. « Crise ou pas, les entreprises continuent à se réunir » commente Mark Watkins, directeur de Coach Omnium. Une progression que confirme l'étude réalisée par Bedouk et l'ANAé, et qui rapporte un chiffre d'affaires global (à périmètre constant) des 420 agences de communication événementielles interrogées en progression de 8 %. Davantage dans le détail, cette étude montre que les écarts se creusent en ce qui concerne la taille des événements. L'année 2011 a été marquée par la réduction des manifestations entre 50 et 500 personnes (-10 %) au profit des plus petites (+8 % pour les opérations de moins de 50 pax) et des plus grandes (+6 % pour les événements de plus de 500 pax). « Les événements internes ont pris davantage d'ampleur en 2011 car les entreprises ont particulièrement besoin de fédérer et de motiver leurs salariés lorsque le contexte économique est difficile », note Vincent Dumont, membre de l'ANAé et DG du groupe Chaïkana.

 

RÉUNIONS DE COURTE DURÉE EN HAUSSE

 

En effet, bien que les résultats des professionnels de l'événementiel soient globalement bons, la crise a néanmoins eu des conséquences sur leur activité. Ainsi, les entreprises sont davantage restées en France afin de faire des économies et de réduire les distances d'acheminement vers les lieux de séminaires et de conventions. Paris et sa région ainsi que les villes facilement accessibles en TGV ont été privilégiées. Si on se réunit moins loin, on se réunit aussi moins longtemps. Les réunions d'une journée et d'une demi-journée ont augmenté au dépend de celles se déroulant sur 2 et 3 jours. « On estime qu'en 10 ans, le secteur a perdu une journée de travail », indique Mark Watkins. Conséquence de la crise, la première disposition prise par les entreprises est la réduction du budget par participant pour 71 % d'entre elles. Ainsi, seulement 56 % des entreprises incluent toujours ou parfois des activités périphériques à leur manifestation contre 76 % jusqu'en 2009. « Vu le contexte économique, ce n'est actuellement pas très populaire de s'amuser ou de descendre dans des palaces », ajoute le directeur de Coach Omnium.

Pour 2012, les projections sont globalement stables. Les agences s'attendent toutefois à encore davantage de contraintes : plus de mise en compétition, de demandes pointues, de consultations tardives, de pression sur les prix…

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