L’autocar prêt à contrer le rail
Les autocaristes, réunis ce week-end lors du quinzième printemps du tourisme de la Fédération nationale des transports de voyageurs (FNTV, anciennement SNET), veulent concurrencer la SNCF sur les grandes lignes interrégionales.
A la demande de Dominique Bussereau, secrétaire d’Etat chargé des transports, le Conseil général de l’environnement et du développement durable a démarré la semaine dernière une étude sur l’ouverture de lignes express interrégionales en autocar. « L’étude de faisabilité et l’étude d’impact seront publiées dans quatre mois », a expliqué ce week-end Eric Ritter, secrétaire général de la FNTV, premier organisme consulté par le ministère. « Nous ne prétendons pas concurrencer la SNCF sur les lignes TGV. L’autocar est performant en prix, en confort et présente un bilan écologique favorable sur des lignes Teoz telle que Paris-Clermont », remarque Michel Seyt, président de la fédération. « Nous souhaitons travailler sous un régime d’autorisations ministérielles et la plupart des PME seraient prêtes à investir ». Le développement des services réguliers en France répond à la proposition, au niveau européen, de « doubler le nombre de personnes transportées en autobus et en autocar », élaborée par l’Union internationale des transports routiers (IRU) à Bruxelles. Pour convaincre les milieux politiques et le grand public, la FNTV relaiera en France la campagne de communication « Smart Move », orchestrée par l’IRU, qui prétend que le transport en autocar rejette moins de 30 grammes de CO2 par passager et par kilomètre.