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Faut-il s’intéresser aux nouvelles extensions Internet

L'année 2014 marquera l'entrée en vigueur de nouvelles extensions de noms de domaines, à commencer par le .voyage. Décryptage.

Une petite révolution du web est en train de démarrer. Jusqu'à présent organisé autour de quelques centaines d'extensions de noms de domaines, à commencer par le célèbre .com, Internet va voir fleurir cette année une multitude de nouvelles extensions, dont certaines pourraient intéresser au premier chef le monde du tourisme.

%%HORSTEXTE:1%%L'une des premières à voir le jour en France est d'ailleurs l'extension .voyage, qui vient d'être ouverte aux professionnels le 17 décembre dernier, et le sera au grand public le 19 février prochain. De quoi susciter un engouement chez les entreprises touristiques ? « On ne le constate pas encore, note Jean Guillon, expert du sujet au sein du cabinet Jovenet Consulting. Elles auraient pourtant tout intérêt à se pencher sur la question, surtout si elles veulent éviter de voir le nom de leur marque réservé par quelqu'un d'autre. »

 

Des extensions géographiques vont aussi voir le jour

 

Pourraient suivre, dans les prochains mois, des extensions aussi diverses que les .hotel, .ski, .luxe, .cruise (croisière), .tour, .flights (vols) ou .booking (réservation)… Leur lancement ne sera autorisé qu'une fois que l'Icann, l'agence chargée de réguler les noms de domaine au niveau mondial, aura désigné leur gestionnaire. Sept entreprises ou organisations se sont par exemple portées candidates pour gérer le .hotel, parmi lesquelles le site Booking.com ou la société Hotel-tld.de, qui a le soutien de la majorité des organisations professionnelles hôtelières internationales. À terme, la réservation d'un nom de domaine en .hotel devrait coûter moins de 60 euros par an.

Outre ces extensions dites « génériques », plusieurs extensions géographiques vont également voir le jour. En France, cinq sont sur la liste : .alsace, .aquitaine, .bzh (Bretagne), .corsica (Corse) et surtout .paris, qui va faire l'objet d'une gestion très stricte de la part de la Ville de Paris. Cette dernière a pour l'instant décidé de n'ouvrir l'extension qu'à une centaine de candidats, selon des critères très exigeants et « moyennant un ticket d'entrée de 50 000 euros », indique Jean Guillon. Un tarif qui la réserve donc a priori à des structures ou entreprises de grande taille.

Mais les très grands groupes ont aussi une autre possibilité : faire de leur propre marque une extension à part entière. En France, le .clubmed et le .sncf sont ainsi sur les rangs, mais attendent toujours le feu vert de l'Icann. Une procédure facturée au minimum 185 000 dollars.

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