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Edimbourg planche (à son tour) sur une taxe pour les touristes

Dès l’an prochain, les touristes devront s’acquitter de la somme de deux livres sterling pour visiter la capitale de l’Ecosse.

Emboîtant le pas à un nombre croissant de destinations, Edimbourg travaille à son tour au déploiement d’une nouvelle taxe pour les touristes, qui devrait être introduite l’an prochain. Cette taxe s’élèvera à deux livres (2,28 euros environ) par chambre, par nuit, et plafonnée aux sept premières nuits du séjour. Elle ne pourra donc pas dépasser les 14 livres, et ne s’appliquera pas aux campings.

A travers cette mesure, la ville espère générer 14,6 millions de livres par an, des revenus qui doivent servir à “mieux accueillir les visiteurs”. Deuxième ville la plus visitée du Royaume-Uni après Londres, Edimbourg a attiré en moyenne 1,75 million de visiteurs entre 2015 et 2017. Le taux d’occupation de ses hôtels est l’un des plus élevés du pays : 83,7%.

Un dispositif qui fait des émules

Ce type d’initiative est en tout cas de plus en plus fréquent : Barcelone et Rome ont déjà pris ces mesures. A Venise, la “taxe de débarquement” doit entrer en vigueur dès le 1er mai, avec un peu d’avance sur le calendrier initial. Une contribution de trois euros sera demandée au visiteurs qui veulent découvrir la Sérénissime, même s’ils n’y passent pas la nuit. Sont ainsi notamment visés les passagers des bateaux de croisière en excursion. A partir de 2020, la taxe passera à 6 euros et variera en fonction de la saison (de 3 à 10 euros). En 2022, les touristes devront en outre réserver à l’avance pour pouvoir visiter la ville. Cette mesure pourrait rapporter jusqu’à 50 millions d’euros par an selon les premières estimations de la commune.

A noter que Bali réfléchit actuellement à une taxe de dix dollars pour les touristes étrangers, destinée à financer  des programmes visant à préserver l’environnement et la culture balinaise.

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