Destination : cap sur La Martinique
De son million de touristes de 2019, dont 340 000 croisiéristes, la Martinique n’en a retrouvé que 320 000 en 2021. Pour 2022, François Baltus-Languedoc du Comité martiniquais du tourisme (CMT) table sur un demi-million, étape transitoire en vue de renouer, dès 2023, avec le million tant regretté.
La reprise a bien eu lieu, et ce, dès le mois de mai, malgré le coronavirus, les grèves, les débats sur le vaccin et les déboulonnages de statues controversées. Après deux ans de fermeture, les professionnels locaux du voyage voient comme un moindre mal la baisse de 16 % de leur chiffre d’affaires. Parti de 0 escale en 2021, le marché des croisières en annonce 240 en 2022, en dépit de la levée tardive (en mars) de l’interdiction d’accoster. Plus traditionnelle que la Guadeloupe – son éternelle référence comparative -, la Martinique reste « tendance ». Et la flambée des tarifs aériens s’explique autant par celle du kérosène que par une forte demande au sortir de la crise. Le yield management des algorithmes aériens est passé par là.
Vous avez lu 9% de cet article. Pour le lire en intégralité, veuillez vous identifier avec votre compte si vous avez déjà un abonnement à L’Echo Touristique OU abonnez-vous.
