Destination : cap sur Cuba
Depuis 1991, Cuba n’est pas sortie de sa « période spéciale en temps de paix ». Entrée dans l’ère post-Fidel Castro, cela fait cependant longtemps que l’île est passée du touriste suspect (d’instiller la vision corruptrice de l’Occident) au touriste apporteur de (bonnes) affaires…
Le parc hôtelier est toujours divisé entre cinq chaînes d’état : Gaviota (militaire), Gran Caribe, Cubanacán, Habaguanex et Islazul poursuivent avec constance un ambitieux plan de rénovation. Nombreuses sont les jointventures, en priorité avec les chaînes espagnoles – ancienne colonie oblige – Barcelo, Iberostar et surtout Meliá (40 hôtels dont 2 nouveaux en 2022). Accor s’est aussi fait sa place au soleil cubain, tout comme certains spécialistes du gay friendly hôtelier. Les tarifs légendairement bas ont augmenté. Cuba prend ses distances avec la vieille planification socialiste, le gouvernement veille cependant jalousement sur ses prérogatives : Airbnb a dû payer une amende salée pour avoir vendu des nuitées sans accord étatique.
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